"Les hommes qui passent" Vous écoutez Déferlante, podcast provocateur... de plaisir. L'épisode de ce soir est un hommage à une très belle chanson, sortie en 1990 et interprétée par Patricia Kaas. "Les hommes qui passent". Disons que c'est un travail légèrement différent par rapport aux autres épisodes Déferlante. J'ai misé une sorte de "parler vrai" ou "parler cru"... ce qui reste un exercice périlleux pour un podcast érotique. A vous de me dire si le pari a été tenu. Allons-y pour ce nouvel épisode. *** Je pèse 132 kg, j'ai 29 ans et j'ai honte. Mon dernier petit-copain m'a quittée au bout de 5 ans parce que sa bite ne trouvait plus le chemin. C'est vrai que la sienne n'était pas très grosse. Et que le missionnaire était peine perdue. Il me fallait systématiquement me mettre à 4 pattes, pour qu'il trouve au moins le chemin de mon cul. J'aime bien me faire enculer. Mais moi, je préfèrerais qu'on me baise comme dans les films: debout contre une porte cochère, à la tombée de la nuit, bras relevés au-dessus de la tête, dos arqué,des baisers dans le cou et des gouttes de sueur partout. Remarquez, pour la sueur, je suis servie. A la moindre excitation, je sue comme une bête, mon coeur s'affole et je souffle comme un boeuf en montée. Je ne m'aime pas. J'évite soigneusement le miroir. Le pèse-personne dans ma salle de bain est mon pire ennemi. Je lui ai enlevé les piles. J'aime le chocolat. Et les macarons. Et le tiramisu. Et les crêpes flambées au Grand Marnier. Et j'ai un compte sur Twitter. J'ai commencé timidement, mais c'est comme une drogue, vous savez? Quoi? ma première photo? Mon cou et le chemisier un poil trop ouvert sur mes seins. Très sage, mais très sexy aussi. Les mecs ont flairé la chair fraiche, ils sont arrivés en courant. Leurs bouches pleines de compliments, avec plein d'encouragements au bout du clavier. Comme ça, sur une simple photo? Au début, je n'en revenais pas... J'étais comme ivre, vous savez? A chaque like, je trempais ma culotte. On me disait que j'étais belle. Moi? J'avais envie d'y croire. Tellement! Alors au fil des jours, j'ai continué à poster des photos. Plus on me disait que j'étais jolie, plus j'enlevais mes fringues. Au bout d'une semaine, j'ai osé montrer une photo de mes seins, du 115G délabré, mou, gras à souhait, des seins avachis sur un ventre gonflé. Même ça, ils ont trouvé que c'était beau. Alors que moi, j'avais pris la photo les yeux presque fermés, pour ne pas les voir, justement, ces mamelles informes, ballantes, dégoûtantes. Tout ça est un jeu, c'est un poker menteur! Je mets une photo, et la moitié des mecs bavent dessus. Alors qu'en vrai, jamais ils ne sortiraient avec moi. Si je leur donnais rendez-vous dans un café, ils feraient demi-tour avant même de me parler. Sauf que derrière un écran, mon gras leur plaît. Ils se donnent probablement bonne conscience d'avoir remonté le moral à une pauvre meuf que personne ne voudrait baiser. Trop grosse, trop flasque, trop molle. Ouais, c'est leur bonne action de la journée. Des fois... moi, je rêve de ce gars, parfaitement inconnu, beau comme un Dieu, sculpté comme un Adonis, qui viendrait me parler en dm, tout poli, on dirait l'Italien de la pub Martini, pour me dire: "- Bellissima, j'aime tes courbes, j'ai envie de te la mettre". Sauf que cela n'arrivera jamais, évidemment. Je suis grosse, très grosse. Moche et malheureuse. Quoi? Mais oui, je couche parfois. Je vous raconte ma dernière sodomie? Simple comme bonjour: le mec a dû écarter mes fesses à deux mains, avant de s'avancer vers le trou sombre. Il a tâtonné, il a poussé, il a fini par trouver. Une fois dedans, excité comme une puce, il avait dit: "- Oh putain, je suis dans le cul de la baleine!" Je n'ai même pas régi, je voulais trop qu'il commence enfin à pistonner. Et là, il s'est donné à fond. Ce fut long, comme un jour sans pain. J'ai cru défaillir sur mes 4 pattes. Je voyais mes seins qui se balançaient en-desous comme des baudruches dégonflées, c'était moche, mais moche! J'ai eu honte. J'avais mal aux genoux, j'avais mal aux poignets. Mais j'ai ondulé du cul à fond, enfin... dans la limite de ce qui m'est physiquement possible, évidemment. Je voulais l'encourager. Le faire se sentir bien. Puissant. Il sodomisait un tas de viande, qui tremblait sous ses coups de rein. Ca remonte le moral ça, non? Je ne l'ai jamais revu, après. Et ça, voyez-vous, c'est la vraie vie! Mais sur Twitter... je fais la belle, presque Princesse. Chaque midi, je viens chercher ma dose de "compliments" même si je me doute bien qu'en vrai... quasi aucun de ces mecs ne voudrait me baiser. Allongée sur le dos, j'ai du mal à relever mes jambes. J'ai voulu faire ça une fois, les relever pour les poser sur les épaules du mec. Bah, ce n'était pas une bonne idée, il n'a jamais trouvé l'orifice du vagin. J'ai une grosse chatte, moi. Avec des lèvres charnues et les chairs d'en-dessous qui débordent, luisantes. J'ai des cuisses sumo, et un ventre en triple bouée. Un double menton aussi. Mais je rêve d'être mince. Fine. Elancée. Elégante. Admirée. Désirée. Baisable debout, contre un mur. Les bras relevés au-dessus de la tête, soulevée telle un poids plume et empalée sur une belle queue, bien raide. Bon, c'est pas à moi que cela arrivera! Il n'est pas né le gars qui soulèvera 132 kg, pour les empaler sur sa queue érigée. Il aurait trop peur que je ne tienne pas, et que je lui fracture la bite. Loi de la gravitation, pas de l'attraction. Honnêtement, même en faisant des efforts, une masse comme la mienne tomberait dru, sans crier gare. Mais c'est un chouette fantasme... Le problème, quand je suis debout, c'est que la gravitation ne me rends pas service. Les chairs tombantes découragent plus d'un. Mieux vaut que je baise à l'horizontale, le poids est plus réparti. Que dire d'autre? ah oui: depuis le début de l'année, j'ai un compte Onlyfans aussi. Ca paie les factures tout doucement, heureusement! Je me vois mal retourner travailler tous les jours. Je l'ai fait pendant quelques années, mais j'étais malheureuse. Les collègues étaient vaches avec moi. Elles m'avaient accusée de "promotion canapé". Que soi-disant j'aurais couché avec Jean-Cristophe, pour avoir une promo. Et puis quoi encore? Mais non, pas du tout! Jean-Cristophe rêvait d'éjaculer entre mes seins. En 22 ans de mariage, il ne l'avait jamais fait avec sa femme. Alors, le jour où c'est arrivé, on est allés tous les deux dans la cage escaliers, derrière la porte incendie. Je me suis assise sur l'escalier, lui il était debout devant moi, à la bonne hauteur. J'ai enlevé mon chemisier. Au fur et à mesure de sa masturbation, il m'avait demandé d'enlever aussi mon soutien-gorge. Je l'ai fait. J'avais pris des mouchoirs avec moi, au cas où. Il était tellement excité, le pauvre! Il s'est masturbé assez vite fait, et là... j'ai été servie. Il avait giclé... mais partout, j'en avais même dans les cheveux. Je l'ai gentiment grondé, alors... bon! pour se faire pardonner, il m'avait donné une promo. Il avait trop kiffé, il en voulait encore, alors bon, ben, voilà! Bêtement, il m'avait augmentée, c'est tout! Vous savez, des fois le samedi, moi et Jean-Cristophe... on se retrouvait sur le parking du supermarché où sa femme allait faire les courses. Soit disant, il préférait lui, attendre dans la voiture. Sauf que non, non, non... il venait me retrouver dans ma voiture. Il se mettait côté passager, sortait sa queue du pantalon et l'astiquait à coeur-joie. Il regardait toujours dans tous les sens, on aurait dit un lapin apeuré, il avait peur que quelqu'un ne devine ce qu'il était en train de faire. Moi, j'aimais le regarder attentivement, car ça le rendait très raide et très heureux. Je lui avais demandé d'éjaculer dans un gobelet, c'était comme un défi, sans déborder sur le côté. Et j'avais dit qu'à la fin, s'il ne débordait pas, il devait me donner le gobelet avec le sperme. Il semblait excité et curieux. "- Mais tu vas en faire quoi, de mon sperme?" Bon, je n'allais pas lui dire que je voulais éviter qu'il ne tâche les sièges... alors j'ai un peu inventé: je lui ai dit que j'avais besoin de son sperme pour le rajouter à ma crème visage. Que j'avais lu un article comme quoi, ça faisait des miracles! Ha, je peux vous dire qu'il s'est appliqué, le Jean-Cristophe! On a dû arrêter ces rendez-vous, au bout d'un moment car un jour... sa femme est sortie trop vite du supermarché et elle ne l'avait pas trouvé dans la voiture. Il a débandé sec, en voyant le texto entrant. Il est parti comme un voleur et je ne l'ai plus jamais rencontré dans ma voiture pour qu'il astique proprement sa queue. Pas grave, puisque quelque temps après, j'ai décidé de quitter ce boulot-là. Onlyfans commençait à tourner assez bien. De plus, moi... j'aime me coucher assez tard, alors le matin, je préfère dormir jusqu'à midi. J'ai des clients réguliers, par exemple un mec en Californie. Tous les soirs vers 22h, je lui envoie une série de photos, 2 ou 3, pas plus. Avec le décalage horaire, il faut qu'il puisse les recevoir pour sa pause déjeuner. Il demande juste des photos plan super rapproché où j'écarte bien mes cuisses, pour ouvrir très grand les grosses lèvres. Il m'a dit un jour, qu'il allait se masturber aux toilettes de son taf et qu'il léchait les photos sur l'écran. Hm, pourquoi pas? Il y a un autre de mes réguliers, il a une toute petite bite. Je le sais... car il me l'a montrée, le jour même où il avait pris son abonnement. Puis, en voyant une photo de moi toute nue, alanguie sur le lit, il m'avait répondu satisfait que oui, oui, c'était bon, que j'étais "de taille" pour son kiff. Alors, son kiff? c'est de m'insulter par messages privés. Plus il m'insulte, plus il paye. Il me traite de tous les noms: "gros tas de viande" "grosse vache". Bon, assez vite, il se répète... mais à la fin, sur le point d'éjaculer probablement, il râle que soi-disant ma chatte serait beaucoup trop petite pour son gros engin. Il dit qu'il m'imagine bien serrée, bien étroite. Bien ravie de me faire défoncer. Que je serais glissante comme une anguille et qu'il faudrait y aller en mode marteau-piqueur. Et qu'un jour, il viendrait personnellement jusqu'à Lyon me faire ma fête en vrai: me remplir la bouche de son sperme. Je laisse dire, ça le rend heureux, non? Nah, mais, pff... ils sont tous un peu barjo, vous savez? un peu bizarres, quoi! Mais ça, c'est parce qu'ils sont tout seuls. Malaimés, mal baisés, malheureux. Comme moi. *** Vous avez écouté Déferlante, le podcast du désir.