"Juste un regard" Vous écoutez Déferlante, podcast provocateur de... plaisir. L'épisode de ce soir a pour point de départ une idée originale d'un auditeur très fidèle au podcast. Je tiens donc à le remercier encore, mais cette fois, publiquement. J'ai pris beaucoup de plaisir à travailler sur ce récit. Allons-y pour ce nouvel épisode. *** Dans le temps, j'habitais dans un appartement lumineux, avec une immense baie vitrée et un balcon qui donnaient sur la petite place-carrefour, en bas de chez moi. Plusieurs rues se donnaient rendez-vous sous mes fenêtres, c'était animé par moments, sans que ce ne soit trop bruyant. Un petit carrefour, relativement dégagé, et des immeubles à appartements tout autour. Je fréquentais à l'époque un homme marié, qui était en couple libre avec sa femme, depuis quelques années déjà. On se voyait très régulièrement, on adorait faire l'amour ensemble. Nos peaux se reconnaissaient, se désiraient, on pouvait passer des heures à faire jouir nos corps. On avait peaufiné une sorte de parcours sensuel, avec des plaisirs à recevoir et à offrir. Ce n'était pas une routine, à proprement parler. Rien à voir avec le missionnaire-en-guise-de-somnifère du vendredi soir. Non, et rien à voir non plus avec la petite pipe vite bâclée du dimanche matin, dont se contentent la plupart des couples coincés au "pays du désir tiède". Non, pour nous, tout ce qu'on faisait au lit c'était notre façon de... réellement jouer avec le plaisir. Par exemple, moi... j'adorais le sucer, sa verge me remplissait parfaitement. Alors, invariablement, quand il arrivait chez moi, il sonnait à la porte en bas, je lui ouvrais et après 2 étages à pied, il entrait dans l'appartement déjà bandant à l'idée que peut-être... cette petite gâterie serait au menu. Ce n'était pas le cas à chaque fois, mais quand j'étais d'humeur "délices du palais", mon rituel était aussi simple, qu'efficace: presque sur le pas de la porte, j'aimais l'attendre en toute petite tenue, les genoux sagement posés sur un petit coussin en velours rouge. Il entrait, il s'avançait vers moi, à peine essoufflé et j'ouvrais sa braguette d'une main de Maître: avec fébrilité et patience, à la fois. J'aimais le regarder droit dans les yeux, avec un petit sourire en coin, avant de dégager lentement son érection du boxer. Parfois je sifflais admirative, et je sais que cela le rendait dingue de désir. Je prenais mon temps pour l'admirer. Franchement, entre nous soit dit, je salivais. Ensuite, je mordillais mes lèvres, comme pour lui faire savoir sans paroles: "ça va être ta fête". Je le léchais alors, longuement. Il aimait me regarder faire, il aimait deviner le moment où j'allais enfin gober son gland tout entier... il guettait cet instant. D'ailleurs, c'est souvent à ce moment-là qu'il perlait un peu. Sans doute, l'excitation qui débordait. Sa verge avait la taille parfaite pour moi. Elle se glissait avec aisance entre mes lèvres, pour des pipes qu'il disait "légendaires" ou alors pour une levrette que j'aimais... bien ferme, bien claquée. En été, mon appartement était en plein soleil l'après-midi, le salon était inondé de lumière. Quand j'étais seule à la maison, j'aimais bien ouvrir la porte vers le balcon, m'allonger toute nue sur le tapis et bronzer là, en écoutant la rue, avec une mélodie douce en toile de fond. Quand mon amant venait chez moi et qu'il faisait chaud, on laissait la porte et les fenêtres ouvertes, pour créer un courant d'air. Sinon, on aimait aussi prendre ensemble une douche froide, et on faisait l'amour ainsi trempés, rafraichis, juste pour mieux nous réchauffer les corps et les sens. Par moments, un coup de vent venait faire danser les voilages légers, qui filtraient la lumière trop crue. Mais ce jour-là, quand il est arrivé me voir en fin d'après-midi, la chaleur était un peu retombée, mais il faisait encore assez étouffant. Il avait ouvert grand la porte coulissante vers le balcon, mais il n'avait pas tiré les rideaux. Nous étions paresseux dans notre emboitement. Il m'avait dit qu'il pouvait rester jusque tard le soir, alors on faisait durer le plaisir. Il aimait beaucoup que je le chevauche, il aimait beaucoup voir mes seins bouger. Quand il sentait qu'on allait enfin jouir, il se relevait assis, j'enserrais sa taille avec mes jambes et il m'aidait à m'empaler sur lui, en faisant bien basculer mon bassin, en avant, en arrière. Mes seins frottaient contre son torse. On écoutait ensemble le bruit des frottements, de nos corps déjà moites, de mon vagin devenu si glissant, et de sa queue qui butait contre les parois, avec un petit bruit de satisfaction. Et là... arrivait enfin "ma préférence à moi": ce moment où il passait ses mains sous mes fesses, il me soulevait jusqu'à la limite de la séparation des corps, pour ensuite me faire glisser encore et encore sur toute la longueur de sa queue raide. D'habitude, j'attendais le moment bien précis où il allait me soulever de façon plus ferme, ses mains remplies de mon cul rebondi, pour me faire attendre là un peu, et puis, caler ensuite son gland contre mon vagin, et m'aider à glisser dessus jusqu'au bout, pour en être bien remplie. Il savait à quel point j'aimais cela. Cet instant attendu, mais aussi... cet instant de presque surprise, quand son gland écartait les chairs moites, s'avançait en moi sans effort, pour se perdre dans la chaleur de mes entrailles. Ma tête jouissait avant le reste. Il me faisait jouir là, de suite, vite et fort. Et à la fin, hmm, à la fin... on était lessivés, on avait soif. Le vent s'engouffrait dans le salon, et il était chaud et froid à la fois. Alors, il s'est levé pour aller chercher à boire dans le frigo. Je ne sais comment, du coin de l'oeil je l'ai vu! Là, au premier étage, sur le balcon d'un appartement de l'immeuble juste en face. Il était immobile, accoudé à la balustrade. Un jeune homme fin, blond je crois, j'ai envie de dire "discret"... eh bien, il me regardait. Enfin, j'ai supposé qu'il me regardait, moi. Je me suis entendue penser: "- Ooh, il t'a regardée baiser, il t'a admirée jouir". Et c'est alors que ma tête, comme ça, pour rien, a joui encore une fois, vite et fort. Je ne pourrais pas vous l'expliquer mieux que ça, mais à cet instant précis, j'ai découvert quelque chose d'inattendu sur moi-même et sur mon plaisir: j'aimais l'idée qu'on me admire baiser. J'ai appelé mon amant, qui était dans la cuisine, je me suis vite levée, en criant: "mais regarde, viens voir, viens voir, il y a un mec là, je crois qu'il nous a regardé tout à l'heure". Mais le temps qu'il revienne au salon avec les boissons, il m'a semblé que le jeune homme avait juste fait un signe de la main, un vague signe de la main, avant de disparaître dans l'appartement. Ou peut-être avait-il juste... je ne sais pas moi, jeté sa cigarette? Difficile à dire, la lumière était assez crue, lui, il était dans la pénombre, et mes yeux ont eu du mal à tout bien distinguer. Mais, comme disait mon amant après: "peut-être qu'il n'avait jamais été là? Peut-être mon cerveau s'était emballé dans des hypothèses?" Impossible à dire, mais une chose était sûre et certaine: mon excitation, elle était bien réelle, et elle coulait le long de ma cuisse, sans l'ombre d'un doute. Ce qui a eu pour effet d'ériger à nouveau mon amant dare-dare. Et on a refait l'amour, longuement, passionnément, avec une sorte d'élan très différent, sans vraiment regarder vers la fenêtre... mais je crois que le jeune homme d'en face, sans être physiquement là, il était dans ma tête, il était dans la tête de mon amant et, bah oui... il nous regardait baiser de plus belle. Qu'est-ce que j'ai pu jouir ce soir-là! J'en ai encore des frissons, quand je vous le raconte! Tard le soir, une fois mon amant reparti chez lui, avant de me coucher, j'ai scruté les fenêtres de l'appartement d'en face, en essayant de distinguer du mouvement, une lumière, des ombres... mais rien. Le lendemain, rien non plus. Le soir, pas de lumières. Les jours passaient, et j'ai fini par me dire moi aussi que je l'avais peut-être inventé. Après 15 jours de vacances passées en famille, l'amant allait venir me baiser enfin. C'était un dimanche début d'après-midi. Ah, je me réjouissais à l'idée de le sucer, son goût dans ma bouche m'avait manqué. Je l'entends sonner en bas. Je me précipite pour lui ouvrir. Et... en attrapant sur le canapé le petit coussin en velours rouge, accessoire indispensable de ma pipe légendaire, oh, un truc, un détail de rien du tout réussit à capter mon regard. Là, en face, un rideau s'agitait dans le vent, et là... sur le balcon, le jeune homme fumait, accoudé à la balustrade, immobile. Aah, d'un coup, cette chaleur entre mes cuisses! Moi aussi, je suis restée là, immobile... je ne sais pas, 10-20 secondes? Puis, sans réfléchir, je lui ai fait un signe de la main, avant de lui tourner le dos pour aller m'installer à genoux sur le coussin moelleux en velours rouge, juste devant la porte d'entrée. Vraiment... je crois n'avoir jamais pris autant de plaisir à faire une pipe, de toute ma vie. Longuement, méticuleusement, j'ai pompé, j'ai léché, j'ai sucé, je m'en suis rempli le gosier de plaisir. Quand j'ai senti que ma bouche allait être inondée de son goût acidulé, j'ai dit enfin à mon amant, en riant: "regarde bien, il est là... le jeune homme, et il te regarde jouir, et toi, tu me regardes t'avaler." *** Merci d'avoir écouté Déferlante, le podcast érotique de la vraie vie.