"Les plaisirs d'Emilie (2)" Vous écoutez Déferlante, podcast provocateur... de plaisir. L'épisode de ce soir est la 2e partie des aventures d'Emilie. J'espère que vous êtes, comme moi, curieux et vraiment ravis de la retrouver. Allons-y pour ce nouvel épisode. *** Ah, mais j’ai plusieurs jolis souvenirs. De jolies rencontres. Je pense à l’une d’entre elles ce soir. Je pense à ce parisien, amoureux de sa ville et de sa femme. Ce sont d'ailleurs des choses que j’ai aimées chez lui. "Son honnêteté, et sa femme", comme on dit. C’est un homme qui a su me parler, qui a su m’écrire, pour commencer. Je suis entrée en contact avec lui via Twitter, sur mon compte « cul » comme je l’appelais. Sur ce compte, pareille à tant d’autres anonymes, je partageais mes envies, mes fantasmes, les images et les situations qui me troublaient, qui provoquaient en moi une réelle excitation. Et cet homme commentait, il publiait aussi des textes qui m’attiraient. Il était volontairement provoquant, un personnage fort, dominant, exigeant, mais également sensible et très intelligent. Il m’a contactée en privé, nous avons un peu discuté. Et il m’a envoyé des audios qui m’ont envoutée. Sa voix, douce et grave, posée, semblait être celle d’un homme fort, sûr de lui. Cette voix réveillait en moi des instincts de femelle. Je me pâmais littéralement en l’écoutant. Ensuite il m’a proposé un jeu. Avec gages, naturellement. Il a posé des énigmes. Et j’ai perdu, naturellement. Alors, il voulait des photos. Là, j’ai commencé à avoir peur! Mais, en fait.. il a simplement demandé des photos de choses que je voyais autour de moi, et qui me plaisaient. Ah, cela devenait très intéressant, et j'ai été encore plus intéressée. Et rassurée aussi. On a parlé, on a joué. Il prenait de plus en plus l’ascendant sur moi. L'ascendant sexuel. J’étais alors dans une de mes rares périodes de célibat et j’avais fort envie de m’amuser. Nous avons convenu d’un rdv. En journée. Et plus... si affinités. J’ai pris le train, j’étais excitée et heureuse. Épatée par mon audace également. Fière d'assumer ma liberté. Pendant le voyage, il m’a envoyé ses exigences. Je devais connaître les "positions de soumission". Moi, ça me faisait rire, mais... ça me faisait un peu peur aussi. Il m’a demandé aussi d’enlever ma culotte et de lui envoyer une preuve. Fébrile, excitée comme une puce, je suis allée dans les toilettes du train et je me suis exécutée. Quelle aventure pour moi! Rejoindre cet inconnu, obéir à ses ordres, aller aussi loin dans un de mes fantasmes… mais c'est vrai que je suis joueuse et aventureuse. Enfin, je l’ai rejoint, j’avais chaud, c’était l’été, j’avais un peu peur, à tel point que je m’étais perdue dans les dédales du métro, que je connais pourtant très bien. J’étais devenue presque une petite chose, la proie qui se livrait de son plein gré à son prédateur. Il a pris ma main, peut-être? En tout cas je me suis sentie emportée par lui. Il savait où il allait, il savait ce qu’il voulait. Il a fait ce dont j’avais envie: me plaquer contre un mur et vérifier que j’avais bien enlevé ma culotte, comme il me l’avait demandé. Il m’a caressée, il m'a embrassée, sa main entre mes cuisses touchait mon sexe déjà ruisselant. Un couple est passé et il nous a vus. C’était très excitant. Puis il m’a emmenée dans un « love hotel ». Je ne connaissais pas ce genre d’endroit. J’ai aimé. Cet hôtel où tu demandes au réceptionniste une chambre clairement pour baiser. Juste pour une heure ou deux. Cette ambiance 5 à 7 m’amusait, mais à vrai dire, je n’en menais pourtant pas large. C'était une chambre noire, avec des miroirs. Il avait apporté des chaînes. Il m’a attaché les poignets. Les chevilles peut-être aussi? je ne sais plus. J’avais peur, vaguement. Mais dans quelle histoire me suis-je embarquée? Ne suis-je pas allée trop loin, cette fois? Mais... euh, il s’est merveilleusement bien occupé de moi. Il m’a littéralement dévorée, il m’a fait l’amour, plusieurs fois. Puis nous avons pris une douche ensemble, il m’a prise de nouveau et ensuite, nous sommes enfin repartis. Il faisait beau. Nous avons marché, pour nous arrêter finalement manger dans un de ses restos préférés. Il m’a fait tellement rire! Et je ne suis pourtant pas un public facile. Mais il racontait sa vie de façon follement drôle. J'ai passé un merveilleux moment. Il est très cultivé, vraiment intéressant. Après le repas, nous repartons nous balader. Moi, j’ai mal aux pieds parce que j’ai mis des talons avec ma petite robe. Mais j’ai prévu mes bottines rouges au cas où et il me conseille de les mettre, et il me trouve charmante avec et il me rassure encore... parce qu'il est si décontracté. C’est bête, hein, mais moi, cette gentillesse m’a touchée au cœur, je me sens enfin en confiance, tranquille. On flâne le long des quais, on fait une pause assis dans l’herbe, on fume joyeusement un pétard en regardant passer la police montée… C’est vraiment la belle vie, l’insouciance des amants qui volent du temps au temps. Puis il appelle sa compagne et il lui demande si je peux venir chez eux. Ça y est, je crois qu'il a entièrement confiance en moi. Il lui parle de son ressenti, je crois. Elle accepte. Il lui avait déjà parlé de moi ces dernières semaines et je crois que nous étions peut-être déjà entrées en contact. Elle doit travailler cette nuit. Hmm, cette nuit sera donc rien que pour lui et moi. Nous prenons le métro, il me doigte pendant le trajet, et il me fait jouir. Il n’y avait presque personne dans ce wagon. Mais... être doigtée ainsi dans les transports publiques était depuis longtemps un fantasme. J’aime toujours ça, mais je ne prends jamais les transports en commun, malheureusement… On arrive dans sa commune et on doit encore attendre un bus. On trouve un endroit, un banc, et là encore il me branle. Les gens passent devant nous et je me demande s’ils se doutent de ce que nous faisons. Nous sommes dans la simplicité, la légèreté, le plaisir, le rire. J’adore ce petit moment d’exhibitionnisme. Ce n’était pas quelque chose auquel j’avais pensé, mais j’aime ces petites folies. Nous arrivons chez eux et j’accroche directement avec Elle. Je crois même que c’est réciproque. J’aime cette fille, elle me plaît. Elle est franche, naturelle, spontanée, immédiatement dans une sorte de complicité amicale. Nous nous ressemblons, y compris physiquement. Elle part bientôt. "À demain matin!" Il va pouvoir se jeter sur moi, profiter de moi, et me baiser. Et j’aime ça. J’aime ce jeu qu’il joue avec moi. Ce personnage qu’il endosse. Ces choses qu’il m’impose, me propose. Car nous savons bien que... malgré les apparences, c’est celui qui dit "oui" qui a le pouvoir. En tout cas, c’est toujours comme ça que moi, je l’ai vécu. Ce que je fais avec les hommes, je le fais parce que j’en ai envie! C’est à moi que je fais plaisir d'abord. Et cela fait kiffer les mecs de voir que j’aime ça. Apparemment. Pour revenir à lui, oui... il a du pouvoir sur moi et moi, j’aime ça. J’aime m’y abandonner. J’ai envie de me transformer en petite chienne soumise, et c’est finalement ce que je fais... en acceptant de le suivre, à quatre pattes, nue et avide de prendre enfin son sexe dans ma bouche. Cette image de nous m’est précieuse. Pour moi, c'est l'image d'une confiance pleine et entière, un présent que chacun a pu offrir à l’autre. La nuit fut merveilleuse... Tantôt on fait l’amour, tantôt on baise. Et c’est très bon! Vers 5 ou 6h du matin, sa compagne appelle. Et là... j'ai envie de dire que "c’est une nouvelle aventure", sur le point de commencer. Ah, mais je suis déjà toute chose... Vous savez quoi? Cette nouvelle aventure, je vous la raconterai une prochaine fois. *** Vous avez écouté Déferlante, le podcast érotique qui vous met... à nu.