"Le Dominant" (avec la voix de Seb Koneko) Vous écoutez Déferlante, podcast provocateur... de plaisir. L'épisode de ce soir est une grande première. En vue de fêter les 3 ans de Déferlante ... et tiens! d'ailleurs, j'espère que vous allez participer au concours anniversaire, allez voir, il est encore ouvert sur le site du podcast. ... Je disais?... ah oui! Donc, pour les 3 ans du podcast Déferlante, j'avais organisé un casting voix masculine. Et j'avais reçu... oh-la-la! de très belles voix, mais il m'a fallu faire un choix. Et j'ai choisi la voix de Seb Koneko, écrivain débutant, dont les travaux en cours se trouvent sur Inkitt et dont les livres sont déjà publiés sur Kobo et Kindle. Seb écrit des nouvelles érotiques, mais aussi d'autres genres littéraires. Ce soir, il met en voix un récit totalement Déferlante. J'aime beaucoup son timbre "détaché - enveloppant", joli contraste! Attendu de la part d'un... Dominant. Allons-y, pour ce nouvel épisode. *** Je suis l'homme qui ne couche pas avec elle. mais je dors dans son lit à volonté. En Maître. Je suis l'homme qui la regarde parfois baiser, confortablement assis dans mon fauteuil, un verre de scotch posé sur la petite table d'à côté. Je suis l'homme qui attend d'elle qu'elle jouisse, bien fort. Qu'elle se perde corps et âme dans une vague de plaisir, qu'elle s'y enroule et s'oublie dedans. Et quand c'est fini, je suis l'homme qui la ramène au rivage. Qui la soulève dans ses bras, pour la déposer dans son bain. Je retrousse les manches de ma chemise, calmement. J'enlève ma montre, que je dépose sur l'étagère en verre. J'attrape le gel douche, que je fais couler sur l'éponge. Je fais mousser avec un peu d'eau. Je suis celui qui passe lentement l'éponge dans son cou, entre ses seins, sur son ventre, entre ses cuisses, le long de ses jambes, des chevilles jusqu'aux orteils. Je suis celui qui recueille des soubresauts encore, comme des répliques d'orgasme à répétition, à retardement. Celui qui caresse ses seins avec l'éponge, en s'étonnant de leur rondeur glissante, et qui souffle doucement sur ses tétons encore pointus et sensibles. A fleur de peau. Elle se laisse faire, sans protester. Toujours. Je passe mes doigts entre ses lèvres, j'effleure à peine, je reste à distance, en surface. Mais elle vient s'y coller, elle vient s'y frotter, sa chatte quémande que je la remplisse. Que j'aille chercher dans les tréfonds. Je ne le fais pas. J'aime son désir intact. Des fois, elle prend une grande bouffée d'air et se laisse glisser dans le bain, la tête sous l'eau, les yeux ouverts. Depuis sa relative profondeur, elle me regarde. Je vois l'une ou l'autre bulle d'air sortir de ses narines. Ses jambes calées sur le rebord de la baignoire, les mains posées à plat, sur son ventre, ou sur ses seins. Sa chatte offerte au regard me veut. Elle me nargue, elle m'aguiche. Mais moi, je ne la prends jamais. Je suis celui qui la prépare pour l'offrir aux autres et, surtout, à elle-même, à son plaisir. Quand je fais mine de m'éloigner de la baignoire, paniquée, elle ressort de l'eau. Elle éclabousse partout, elle attrape ma main, et la remets tout contre sa peau douce. Sur son coeur. Sous le sein lourd, je compte en silence les battements. Forts, rapides, elle est essoufflée après l'apnée. Je la regarde droit dans les yeux. Le premier qui cligne des yeux... a per....du. Elle détourne le regard. Elle est fatiguée. De désir. Je prends l'immense serviette de bain, chaude et moelleuse. Je l'avais soigneusement posée sur le radiateur. Je l'aide à se mettre debout sans glisser, je la regarde frissonner, les bras le long du corps. Elle a la chair de poule, j'ai envie de caresser ses tétons fripés. Au lieu de cela, je déploie l'immense serviette et je l'enveloppe dedans, je la protège, je la réchauffe. Je la soulève dans mes bras, emmaillotée comme un gros bébé, pour aller la déposer sur le lit. A chaque fois, son premier réflexe est de se retourner sur le côté, de se mettre en boule. Et de pousser joliment son cul en arrière. Comme pour l'offrir. J'aime la courbe vertigineuse de sa croupe alanguie. Ses cheveux mouillés s'éparpillent sur l'oreiller. Je me déshabille, je m'allonge derrière elle. Mon bras l'enlace tendrement. Elle se blottit. Je lui glisse à l'oreille: "- J'ai tellement envie de toi." Elle tressaille à peine. De joie, d'espoir, de surprise? Vais-je enfin la prendre? Depuis toutes ces années, qu'elle espère, qu'elle m'attend, qu'elle me désire. Comme toujours, ma main trouve facilement son chemin. J'écarte doucement la serviette et je caresse son sexe mouillé. Mes doigts rebroussent ses poils, tondus à ras et drus, pour chercher ensuite les recoins plus chauds et lisses. J'aime me perdre dedans, tel un hamster ahuri par sa roue. Au bout d'un moment, sa vulve devient doucement huileuse, invitante. Ma verge pousse doucement sa raideur contre sa croupe, je me frotte contre la serviette encore tiède. C'est doux. Moelleux. Je suis bien ainsi, submergé de désir. Je n'ai pas besoin de plus. Ce mouvement de bascule, ce bercement des corps emboités mais séparés par la serviette, est tout ce que je souhaite. Mes doigts caressent inlassablement son clitoris, elle gémit de façon sourde, la tête cachée dans l'oreiller. Je fais glisser vers le haut, vers le bas, je fais des ronds, dans le sens des aiguilles d'une montre, puis dans l'autre sens, je pince à peine, je tapote doucement. J'étire cette peau fine, j'appuie sur le bouton de chair saillante, j'effleure en surface. Ma main s'éloigne une seconde ou deux. Son cul recule davantage vers moi, comme pour se faire prendre. J'attends un peu, et je recommence mon exploration. Ainsi, au bout d'un moment, elle devient fébrile. ses cuisses s'entrouvrent d'elles-mêmes. Elle dégouline, elle est chaude. "- J'ai tellement envie de toi", me dit-elle. Alanguie dans sa fatigue, drapée dans son désir, je la crochète encore, juste en surface, sans la pénétrer. Moi, je n'ai pas besoin de plus. Juste la sentir couler sous mes doigts, l'entendre soupirer, gémir de sa voix rauque, dans la sourdine de l'oreiller. Et me dire que je serai toujours là, après l'avoir admirée jouir sous les coups de rein d'un autre, pour la prendre dans mes bras, la ramener, lui donner le bain, la faire jouir à ma façon, avant de la donner à nouveau à un autre... qui la fera jouir encore, parfois sous mes yeux, pour me la rendre ensuite, alanguie dans sa fatigue et drapée dans son orgasme. C'est notre plus beau pas de deux, cette étrange danse du désir. Inassouvi. Entier. C'est le tango de notre amour. Elle sait que j'en baise plein d'autres, que j'aime les prendre en levrette soumise, une main ferme dans leurs nuques, et que je leur donne des fessées qui claquent, en leur disant des mots crus et sales à l'oreille. Elle sait que je pénètre des bouches gourmandes, que je les remplis de ce qu'elle n'aura jamais. Pour me vider ensuite dans des culs ronds et étroits, que j'aime empoigner des deux mains, pour mieux les posséder, jusqu'à la garde. Elle sait qu'il y a peu de chances que je la prenne ainsi. Et pourtant, elle désire. Encore et toujours. *** Vous avez écouté Déferlante, le podcast du désir.