Greg (1/2) Vous écoutez Déferlante, podcast provocateur de plaisir. Nous reprenons une belle tradition Déferlante: les portraits atypiques. Alors, l'épisode de ce soir est la 1re partie du portrait de Greg, que je remercie de tout coeur pour cette mise à nu, corps et âme. Allons-y pour ce nouvel épisode. *** J'ai grandi dans un environnement familial où les discussions sur la sexualité, le corps, la nudité et les sentiments étaient absolument inexistantes. Cela pourrait être perçu comme négatif, mais pour ma part, je l'ai pris comme une chance: je pouvais faire mon propre chemin. Mes propres erreurs, aussi. Très jeune, j'ai eu du mal à comprendre les réactions ou les attentes de mes aînés. Ados, nous sommes confrontés à une pression, à une certaine vision de la part de la famille et des proches. Qui n'a pas déjà eu ces bêtes questions pour savoir si on avait une amoureuse ou si quelqu'un qui nous plaisait? Je ne pourrais pas dire à quel âge cela a commencé, mais je pense que c'était trop tôt, beaucoup trop tôt. De plus, tous les autres garçons de mon âge, soit à l'école ou bien dans les activités extrascolaires, avaient aussi cette pression, mais contrairement à moi, ils ne semblaient pas s'en étonner. Oh, je n'étais point rebelle dans le sens "contredire par principe". Non, simplement... je n'avais pas envie de faire comme les "vieux". Franchement, mon environnement direct ne me montrait en rien que leur vision pouvait être une formule qui marche, et dans laquelle on s'épanouit. Moi, je me suis lancé dans l'adolescence avec un esprit totalement libre. Malgré la pression qui devenait de plus en plus forte: ah, c'était anormal de ne pas avoir une amoureuse ou d'être amoureux! A tel point que j'ai donné un prénom au hasard, juste pour qu'on me foute la paix. Ce qui a marché heureusement... mais aussi malheureusement. Car j'étais grillé à l'école, j'avais comme une pancarte sur le dos. Ce qui n'allait sûrement pas motiver des filles. C'était le prix à payer et honnêtement je n'avais pas de coup de coeur, de toute façon. Mon adolescence allait être davantage sensuelle ou sexuelle, que sentimentale. Mais ça m'allait très bien. A la puberté, mon corps s'est pris comme un boost d'hormones. Mes premières érections avec désir sexuel étaient extrêmement fortes. Très vite, je me suis touché, sans avoir la moindre idée comment faire. N'ayant pas eu d'éjaculation nocturne, je m'inquiétais même de pouvoir éjaculer. Les caresses sont vite devenues quotidiennes. Je percevais mon érection comme l'expression de mon désir un symbole de ma masculinité. Mais pas dans un sens machiste. Je dis "masculinité" simplement parce que j'étais un garçon et j'avais un pénis. Aucune sensation de supériorité ou de domination. Dans mon enfance, j'étais davantage entouré de femmes et j'avais plus d'affinités avec les femmes. Je dirais même que les modèles masculins que j'ai vus et connus étaient plutôt décevants. La soi-disant supériorité masculine ne me semblait pas très reluisante. Très jeune, j'ai eu une sensibilité forte. Je voyais des choses du quotidien souvent sous un angle sexuel. Par exemple, les vestiaires et les douches où on observe très discrètement si on est "normal" ou dans les "normes"... C'est juste un réflexe, car autrement on ne peut pas se comparer à nos semblables. Plein d'hommes le nieront par peur d'être traité de ... je ne sais pas moi: non hétérosexuel? Mais la vérité est que... on se compare, pour se rassurer. La nudité masculine est presque inexistante dans notre société. On ne parle pas assez du corps masculin. D'une part il y a trop de pudeur envers celui-ci et d'autre part, il y a une attention presque exclusive portée au corps féminin. Moi, je fais partie d'une génération où le corps sexualisé de la femme, voire la nudité féminine... étaient partout. Dans les émissions TV, dans les séries et bien sûr dans les films. "Alerte à Malibu", "Basic Instinct", "9 semaines et demi". Même dans certaines publicités, les femmes prenaient leur douche seins nus. Le mercredi début d'après-midi était réservé pour regarder un épisode d'Alerte à Malibu: avoir une érection avant d'aller au sport. Ce qui me donnait toujours une énergie supplémentaire pour les entrainements. Mais le gros changement a été la découverte de mon premier porno. Une étape charnière car le sexe y était enfin clair et je comprenais comment cela marchait. Je voyais la femme dans sa splendeur sexuelle et surtout je voyais comment un homme devait se masturber. C'est d'ailleurs ce qui m'a le plus marqué. Je me suis dit que j'allais enfin réussir à me faire éjaculer. Dans ce film porno, j'ai vu pour la première fois une vraie éjaculation. C'est un sujet totalement tabou entre les garçons. Et voir tout cela m'a fait bander et j'en ai profité pour me masturber selon les règles de l'art. Il n'a pas fallu longtemps pour sentir l'adrénaline traverser mon corps et une boule de feu se loger dans mon bas ventre. Quelle explosion de plaisir! Mon sperme a jailli et je pense que ce fut vraiment un double orgasme : physique et cérébral. Je ne sais pas ce que les hommes vous disent d'habitude, mais pour moi, l'éjaculation reste un phénomène excitant et unique. Aussi bien celle qu'on voit dans les films, ou bien la mienne. Si vous le permettez, petite précision sur la pornographie: je parle d'une pornographie d'avant les années 2000 et surtout avant Internet. Absolument rien à voir: Internet a détruit la pornographie! Elle est aujourd'hui banale et vulgaire. Pas tout, mais la majeure partie. Ce sont juste une succession de scènes qui se suivent avec plein d'artifices et de mises en scène qui donnent une fausse impression et une mauvaise perception du sexe à une génération qui continue à être négligée, en termes de pédagogie. Pire encore, cela renforce cette pseudo domination masculine envers les femmes traitées seulement comme des objets. Je ne dis pas que le porno de l'époque était féministe à l'époque mais il y avait une histoire (toute simple, certes) et un souci de créer des situations du quotidien, dans lesquelles on pouvait se projeter. Il n'y avait pas de pression sur la performance, la fréquence et les tailles. Non! Il faudrait revenir à un porno plus accessible côté fantasmes et laisser une place égale aux désirs féminins, qui sont tellement plus subtils que ceux des hommes. L'excitation chez moi a toujours commencé par un stimuli cérébral. Depuis toujours je me suis toujours raconté des scènes, tout un film même, quand un corps me plaisait. Cela ne pouvait pas être juste physique. quand on est jeune, on sait qu'on doit plaire physiquement mais que cela ne suffira pas. Je n'ai jamais eu de souci avec mon corps, depuis toujours j'ai fait beaucoup de sport. J'étais mince, musclé, grand. Malgré ce bel emballage ne croyez pas que j'étais un tombeur. Oh non, bien au contraire, j'ai bien ramé avec les filles de mon âge. D'un côté plus intime, je n'avais pas de craintes: j'étais dans la moyenne supérieure pour ce qui est de la taille de mon sexe. Surtout en érection. En réalité, j'avais des envies fortes, des envies de le montrer. Je trouvais ça dingue dans les films porno que les hommes étaient nus ainsi, ah! cela me donnait envie. Evidemment, je ne pouvais pas m'exhiber ainsi. Vous savez, une pensée peut me faire bander. Une vision aussi. La vue d'une belle personne me fait bander. Evidemment l'acte sexuel me fait bander. J'adore la nudité, la mienne et celle des autres. Je vais parfois dans des thermes naturistes non libertins je ne peux rien faire mais mon cerveau prend son shoot. De retour à la maison, toutes les images (réelles ou produites par mon excitation) reviennent et un film porno est carrément projeté dans ma tête. J'adore cet instant qui dure 1 ou 2 secondes maximum quand je sors du jacuzzi en présence d'autres personnes et pendant ce court instant, les regards sont sur mon sexe. Immense d'excitation. J'aime aussi avoir des relations sexuelles devant d'autres personnes mais à la seule condition que ce soit consentant (je n'impose jamais mon libertinage) J'aime quand cela provoque de l'excitation chez les autres aussi. J'aime l'insolite, j'aime l'interdit. J'aime que les gens puissent vivre et surtout réaliser, grâce à moi, leurs plus grands fantasmes. Mais je m'avance. Pour revenir à mes débuts sexuels je crois qu’on pourrait les qualifier de "éloignés des normes". Je suis bisexuel et d’expérience je sais que c’est encore assez tabou et largement incompris. Attention la bisexualité masculine, parce que celle féminine est presque imposée. J'aimerais bien vous confier ma première expérience sexuelle avec une femme. J’avais donc un appétit sexuel démesuré. Je pensais au sexe, je respirais le sexe. Rien d’addictif ou d’obsessionnel. Juste une forte envie, une curiosité, une passion pour le sexe. Si j’arrivais à prendre du plaisir solitaire, en imaginant 1001 situations après quelques années l’envie de sentir et toucher se faisait très forte. Je voulais, j’avais envie de spontanéité. Pas besoin de sentiments, vraiment. Je voulais partager une envie sexuelle commune où, dans cette relation, le sexe aurait pu être le trait d’union. J’avais développé une vraie attirance pour des femmes plus âgées que moi. Plus mûres, plus élégantes, plus intelligentes, plus expérimentées? Contrairement à ce que la société nous raconte, moi, je trouve qu’une femme embellit avec l’âge. Parce qu'un corps est bien plus qu’un corps. A l’époque je faisais énormément de sport. Dès que je n’étais pas à l’école, je faisais du sport. Ce n’était pas le culte du corps mais celui de la santé et surtout le besoin de dépenser une énergie inépuisable. A cette période, j’avais un meilleur ami avec qui je pouvais partager cette passion. On faisait pas mal de choses ensemble. D’ailleurs, on allait souvent dormir chez l’un ou chez l’autre. On faisait partie de la famille, comme on dit. Un jour, j’avais un entraînement de bon matin et ensuite, je devais aller chez mon ami. Une fois arrivé je sonne à la porte et à ma grande surprise c’est sa sœur qui m’ouvre. Il avait dû partir avec ses parents acheter quelque chose, cela ne pouvait pas attendre. Oui je suis d’une génération où les portables n’existaient pas encore, impossible de me prévenir avant. Elle était justement là, pour m’ouvrir mais elle aussi, elle devait aussi partir. Comme je fais partie de la famille, aucun souci pour que je reste seul à la maison. Elle me dit au revoir. Moi, je revenais de mon entraînement, et je me déplaçais à vélo, donc je décide de prendre une douche. Je vais dans la chambre de mon ami et je me déshabille pour ensuite aller passer à la salle de bain. J’ai cette sensation spéciale d’être nu, ailleurs que chez moi. Ça me procure une sensation douce et agréable. Je me dirige vers la salle de bain pour me laver. Une fois dans la douche, un certain goût de l’interdît m’envahit. J'en suis excité. Je me caresse, tout en me lavant. Me voilà savonneux, et mon sexe en érection totale. Je ne voulais pas jouir là où les autres allaient se laver plus tard. Je décide de me rincer, sortir de la douche et aller dans la chambre pour me branler. Je me suis séché dans la salle de bain donc nul besoin de garder la serviette sur moi, puisque je suis seul dans la maison. Je sors de la salle de bain, totalement nu, mon sexe en érection. Et%... à peine sorti, je tombe nez à nez sur la soeur. J'ai sursauté... mais comme un fou! je me croyais seul, moi! Cette rencontre inattendue m’a même fait oublié que j’étais totalement nu et totalement en érection. Elle... elle savait que j’étais là. Moi sous la douche, je ne l’ai pas entendue revenir et son regard n’était absolument pas connecté au mien, il était bien dirigé bien plus bas sur mon corps. C’est là surtout que j’ai pris conscience que je bandais. Après le stress, ce n'est pas la gêne qui est arrivée, mais la confusion. Qu’est-ce qu’on dit dans ce cas-là ? J’en savais rien, moi. Aucun de nous deux parlait. Je pense que cet instant de confusion a dû durer quelques secondes mais cela m’a vait paru une éternité. J'ai caché mon sexe comme j'ai pu, avec mes mains et j'ai filé dans la chambre. J’ai juste esquissé un petit "oh, pardon". Mais je n'avais rien faire de mal. Une fois dans la chambre j'ai refermé le porte et je me suis réfugié au fin fond de la pièce. Et je me disais en boucle, bêtement: "bon, ça c’est fait, bon, ça c'est fait!" Son regard sur mon sexe avait été agréable. Elle n’avait rien dit de négatif, peut-être avait-elle apprécié? Ce regard tourne dans ma tête au point où il devient excitant. Je le ressens presque posé sur mon sexe. En réalité, dès que le stress est retombé, j’ai commencé à chauffer! Mon sexe s’est remis en érection et voilà... une femme avait vu mon sexe en vrai! Euh, pour une première fois c’était prometteur. J'avoue que la soeur m'avait toujours attiré, donc c’était encore mieux. Je n’aime pas imposer ma nudité, mais là! la spontanéité, la surprise par excellence, waouw. Cela m’a excité au point de bander à nouveau j'avais envie de reprendre ma masturbation. Donc, je mets ma serviette sur le chaise, je ferme les yeux, je pose la main sur mon sexe. Et je suis parti dans mes songes érotico-pornochic. Mais, après quelques minutes, un bruit me fait bondir de la chaise et me sort de ma séance solitaire. On toque à la porte. Décidément! Je mets la serviette autour de ma taille, cette fois-ci vaut mieux faire attention. J’ouvre la porte, et devant moi: la soeur. Elle me regarde fixement et presque immédiatement elle me demande si je l’avais fait exprès. Exprès de quoi? De me retourner tout nu devant elle. Évidemment que non! Moi, je l’ai vu partir donc c’était un accident. Elle me demande si je suis certain….et elle ajoute à ma grande surprise que ce soupçon vient du fait que je l’ai souvent regardé d'une certaine manière, avec excitation. C’est vrai que je la trouvais belle et charmante mais elle était dans une zone d’interdit total. J’étais le pote de son petit frère. Donc inconcevable. Je lui jure que c’était totalement innocent. A mon grand étonnement j’ai cru entrevoir une légère déception. Je lui demande s'il y a un problème, elle sourit, elle semble gênée. Elle a envie de dire quelque chose mais elle hésite, clairement. Comme une confession qu’elle ne peut pas confesser. Je lui lance une perche en demandant carrément: "qu'est-ce qui se passe?" Et là, elle me dit : je ne peux pas, tu es le pote de mon frère. Ah, elle en avait déjà trop dit. Une sorte d'adrénaline me traverse, ça voulait dire qu’elle avait une sorte d'envie envers moi? Laquelle je ne savais pas, mais je me disais qu’une attirance physique était possible. Je pensais qu’elle allait m'avouer quelque chose, mais non, elle a juste demandé: - Peux-tu enlever ta serviette? J’ai demandé de répéter et elle m'a confirmé sa demande. C’était encore mieux qu’une confession. Je me suis exécuté. Ce moment, de quelques secondes, je l’ai vécu au ralenti. J’ai pris mon temps, parce que je voulais sentir tout ce moment me faisait. Je voulais aussi suivre son regard. Quand la serviette a terminé de cacher les derniers centimètres de mon sexe... ah, ce fut intense! Voilà: je suis nu devant elle. Sans attendre, elle pose ses mains sur moi, pour caresser mon torse, mon ventre. Subitement, soudainement... il n’y avait plus de gravité. Je flottais, littéralement. Mon coeur battait ç du mille à l’heure. Tout tournait à mille à l’heure dans la tête. Après avoir caressé mon corps, elle est descendue vers mon sexe et elle m’a pris en main, comme on prend un objet précieux. Elle le regardait avec délectation. Je suis tellement dur! Et tellement dans un autre monde. Après avoir presque examiné mon sexe, elle me demanda si je voulais la voir toute nue elle aussi. Je répondis d’un timide hochement de la tête. Et la voilà en train de se dévêtir. Je l’avais déjà vu en bikini et elle m’avait plu mais là, j’avais l’espoir d’en voir plus. Ce qui fut le cas. Elle a d’abord enlevé son soutien gorge et voilà ses seins. Je les vois enfin en vrai. Ils sont là, devant moi et ils sont tellement beaux. Après, elle a enlevé la culotte et je vois son sexe avec des signes claires d’excitation. ah, c’était la plus belle chose que je n’avais jamais vue. C’était vraiment de toute beauté, une œuvre d’art. Nous voilà nus l’un et l’autre. On se sourit. Et je me dis: "je vais coucher avec elle". Je vais le faire, pour la première fois. Pendant nos ébats je n’arrêtais pas de me dire: mais elle est incroyable! incroyable quand elle a mon sexe en bouche, incroyable quand elle gémit, je la pénètre incroyable quand ma langue est en elle. Juste incroyable! L’embraser était tout aussi excitant que le reste. Vous savez, ce moment-là je le garderais pour moi. Je vous en parle, mais jamais-jamais je ne dévoilerai son identité. C’est ce que nous avions convenu après. Que s'est-il passé ensuite? Rien. Ensuite, j’ai été en couple dit "traditionnel", entre mes 17 et mes 25 ans, avec une autre jeune femme. J'en ai 43 aujourd'hui. Oui, ce fut un premier couple, basé sur des sentiments amoureux. Le sexe y était très agréable même si assez conventionnel. Cette fille me plaisait physiquement et il y avait de l’amour entre nous. Je ne me suis pas posé des questions à l’époque sur le libertinage. Mais... comme je suis libertin dans l’âme, j’ai quand même ressenti certaines envies sexuelles. Malheureusement, ce n’était pas son truc. Enfin, c’est ce qu’elle me disait. Après, on ne s’est absolument pas séparé pour cette raison. Cette relation a duré jusqu!à mes 25 ans. Donc à cet âge-là, j’avais intimement connu deux femmes. La rupture a été difficile à digérer, j’ai pris la décision de rester célibataire et d’explorer les plaisirs. C’est là que j’ai découvert un site libertin, j’ai fait ma première rencontre avec un couple, pour un trio. Ce n’était pas une révélation, mais plutôt une confirmation. A partir de là, j’étais parti pour explorer ce milieu et ce fut une longue période de folie. Bon, pour la taille de mon sexe... certes, il est plus grand que la moyenne mais en même temps la moyenne est assez basse. Je ne suis pas un "TBM" comme on dit, un "très bien monté", mais j’ai un sexe d’une bonne taille, qui satisfait tout le monde. Ni trop petite, ni trop grosse. Une bonne dimension pour les pénétrations multiples. Ce couple était un pur hasard sans vraiment l’être. Je connaissais l’homme et lors d’un dîner, ils m’ont un peu sondé pour savoir si j’étais ouvert. C’était un truc de fou! Surtout entendre l’homme dire qu’il aime voir sa femme avec un autre. Mais pas si fou, en fait. Intuitivement, je trouvais cela sain et beau. L’ultime confiance. L’ultime partage. Ils étaient sur mon chemin. J’ai attiré ce que je voulais et ce fut certes un trio classique, mais franchement... jamais de ma vie avant cette rencontre je n’avais pu dire ce que je ressentais ouvertement. Soit je me taisais, soit je frôlais à peine. Le sexe concerne tout le monde, mais tout le monde en a presque peur. Peur d’en parler. Peur aussi d’aimer ce qui n’est pas socialement accepté. Et à cet égard, les femmes subissent une énorme pression. De même les hommes déconstruits, éloignés du modèle patriarcal. Ce que j’ai aimé avec eux... c’est qu’après l'acte, on a pu parler de tout et ils m’ont inspiré. J'ai eu confirmation que j’étais dans mon élément et que j’étais comme eux : libre! J’ai pu dire des choses que je n’avais encore jamais partagé avec quelqu’un à-rpopos de ma sexualité. Vous savez, dans le quotidien, on met des filtres pour paraître. Quand notre façon d’être et de vivre ne colle pas vraiment avec les normes de la société. Tout le monde suit un modèle, mais quand on propose une version plus personnelle, plus décalée, on fait directement face aux peurs des autres. Une peur qui devient aussi agressivité. Moi, grâce à ce trio, j’ai atteint l’objectif ultime du libertinage: le lâcher prise. De mes échanges avec ce couple j’en retiens toute la difficulté qu’ils ont eue pour devenir ce qu’ils étaient. Mais aussi l’excitation d’être ce qu’ils avaient réellement envie d’être. Evidemment, on pourrait se demander: mais comment un homme peut-il aimer voir sa femme baiser avec un autre? Vous savez, quand j’entends mes potes parler de ça... ils ricanent, ils s'en moquent et pourtant... ce sont des mecs vraiment bien. Mais voilà, c’est de l’ignorance, de la peur ou même du refoulement. Moi, je sais que ce couple m’a montré la voie à suivre, pour être réellement celui que j’ai envie d’être. Tout en mettant le doigt sur le fait que mon choix ne sera pas toujours facile à gérer. Pas toujours facile à vivre. Mais je me suis lancé dans ce milieu avec une envie incroyable! Et à chaque expérience ou rencontre, c’est un pas en avant. Une vraie bulle de liberté. Que je vous raconterai la prochaine fois... *** Vous avez écouté Déferlante, le podcast érotique qui vous met à nu.