"Giulia perd pied" Vous écoutez Déferlante, podcast provocateur de plaisir. L'épisode de ce soir vous racontera la suite des aventures de Giulia, parce que je sais que Giulia, vous l'aimez. Et vous savez aussi à quel point moi, je suis heureuse quand vous osez participer à ce podcast qui est, avant tout, le vôtre... puisqu'il raconte VOS désirs. Naturellement, je tiens à remercier Xavier pour sa contribution à l'érotisme des scènes que je vous décris ce soir. Vous verrez, c'est le pied! Allons-y, pour ce nouvel épisode. *** Evidemment, retrouver sa liberté après un mariage de plus de 15 ans, cela ouvrait tout un champ des possibles. Entre autres, baiser à tout va, expérimenter. Tout tester, tout goûter, tout ressentir. Pourquoi pas? Enfin! Redéfinir ses préférences en parfaite connaissance de cause. Parce que voyez-vous... on se demande toujours "au fond, c'est quoi une bonne baise"? A quoi peut-on reconnaître à l'avance le sexe qui nous rendra heureux, léger, joyeux? Il y a sûrement une part d'intuition, une sorte d'alchimie... mais il y a surtout une part d'expérience... Giulia sélectionnait soigneusement ses rencontres, et l'appli était formidable pour cela. Un éventail de découvertes s'ouvrait devant elle. Tiens, un jeune homme qui n'avait pas encore 30 ans et se disait fétichiste des pieds, mais pourquoi pas? Alors, elle eut envie d'en savoir plus. D'abord, ils ont échangé des messages écrits, mignons, tendres, puis des messages audio plus osés, et enfin ils ont décidé de se voir, juste pour boire un verre. Evidemment, avant cette rencontre, elle avait pris rdv dans son institut de beauté, où elle annonça la couleur sans réserves: "- Je veux des pieds parfaits. Un fétichiste des pieds va les embrasser. Et donc aucun détail ne peut être laissé au hasard." L'esthéticienne fit alors un travail méticuleux. Lotion pour ramollir les peaux mortes. Gommage pour les enlever. Pédicure aux petits oignons, ongles rouge écarlate. Crème hydratante tonifiante, avec une pointe d'huile essentielle de menthe poivrée, pour l'effet rafraîchissant, et ensuite, un massage doux pour faire pénétrer le tout. En voyant le résultat à la fin, Giulia pensa: "- Magnifique, le monde entier sera à mes pieds." Ils avaient pris rdv un mardi soir... dans un bar à cocktails. Il n'y avait pas beaucoup de monde évidemment, alors ils se sont reconnus sans difficulté. Il était jeune, attirant, pas forcément certain de son charme, mais visiblement plutôt serein. Elle était souriante, curieuse, prête à le découvrir. D'abord, ils ont pris un verre, et la conversation était drôle, intéressante. Puis un deuxième verre, tiens! mais il en avait des choses à raconter. Elle riait aux éclats, il bandait de bonheur... En fait, il l'avait dit ainsi, de but en blanc, au plein milieu d'une histoire qu'il racontait: "- Giulia, j'adore vos éclats de rire, vous savez quoi? je bande pour vous." C'était franc-limite-impertinent, mais bien plus excitant que d'autres compliments qu'on avait pu lui faire. Sans trop réfléchir, sous la table, elle fit glisser son pied le long de sa jambe, puis elle le posa délicatement sur son entrejambes, comme pour vérifier. En effet, très jolie érection. Il rougit à peine, à moitié surpris. Mais bon, vous connaissez le proverbe sûrement: "Erection avouée, excitation redoublée." A son tour espiègle, il glissa alors une main sous la table, pour toucher enfin ce pied intrépide. Du bout des doigts, il le caressait. Lentement, en silence, les yeux rivés dans les yeux de Giulia. Elle put voir clairement l'effet que cet attouchement lui faisait: le souffle semblait plus court, le regard était pétillant, et ce bout de langue qu'il passait sur ses lèvres? Ah, il était sexy-craquant. Ils avaient pris place dans un coin du bar, loin de la porte d'entrée, un peu à l'abri des regards indiscrets. Seul le barman, derrière le bar surélevé, pouvait les voir. Elle prit alors sa voix velours, pour lui dire: "- Mais... descendez sous la table et embrassez mon pied, je voudrais d'abord un baisser pour chaque orteil, et ensuite... vous avez main libre, faites-vous plaisir. Si l'expérience me plaît vraiment, vous aurez le droit de recommencer avec l'autre pied." Et soudainement, des braises dans son regard, et une sorte d'impatience muette dans son corps. Il se leva d'un bond, s'excusa un moment, alla au bar et passa une commande. Le barman avait l'air d'abord surpris, ensuite amusé, en tout cas, partant... Derrière le comptoir, il commença à s'activer: bouteilles, shaker, ingrédients qu'elle ne pouvait pas voir clairement. Enigmatique, tout cela! Puis, elle suivit le jeune homme du regard. Il lui fit signe qu'il allait passer au petit coin. Giulia fit "oui" de la tête. Mais elle ne put s'empêcher de se demander: - Allait-il se masturber aux toilettes? L'attente ne fut pas longue du tout, alors elle eut sa réponse. "- Probablement pas." Ce soir, elle avait mis ses sandales en velours noir, avec juste une boucle dorée pour resserrer la languette autour de la cheville. Les talons n'étaient pas très hauts, à peine 8 cm, mais ils étaient fins. Une simple barrette retenait le coup de pied, en laissant entrevoir les orteils, et la pédicure rouge-écarlate. Dommage que sur les trottoirs en pavés elle risquait constamment soit la cheville foulée, soit les talons ruinés. Il faut croire que les mecs qui font les trottoirs ils n'aiment pas vraiment les femmes qui portent des talons. Une fois revenu à leur table, le jeune homme se glissa directement en-dessous, sans autre explication. D'instinct, elle tendit légèrement le pied droit. Et à partir de là... ce fut une symphonie de douceur, d'excitation et de plaisir. Ses mains habiles le caressaient, ses lèvres l'embrassaient, et son souffle chaud donnait des frissons. Délicatement, il défit la boucle dorée. Le pied fit alors des ronds, pour détendre la cheville. Sans enlever la sandale, le jeune homme posa sa langue sur le coup de pied, puis il remonta vers la cheville, en léchant le tout, sans hâte. Il était en train d'embrasser les orteils l'un après l'autre, lorsque le barman arriva. Sur son plateau il y avait un cocktail... comment dire: à plusieurs étages, à plusieurs couleurs dans le verre haut. Le pourtour du verre était en sucre rosé. Une tranche de pomme caramélisée était accrochée au rebord. - Voici votre "Lapsus". - Oh, c'est joli, merci. Ensuite, le barman déposa sous la table un verre rien qu'avec des glaçons. Giulia fut soudainement amusée. Mieux encore, terriblement intriguée. Curieuse et excitée pour la suite. Sous la table, le jeune homme lui enleva enfin la sandale. Quand il recommença à lui lécher la cheville, ses lèvres et sa langue étaient glacées. Il avait pris un glaçon en bouche. Frissons garantis. Il promena sa bouche sur la malléole interne, qu'il suçota tendrement. Il remonta le long de l'arche plantaire, pour arriver au gros orteil, qu'il prit entièrement en bouche. Pendant que sa langue glacée tournicotait autour de cet orteil, Giulia sentit le contact d'une main caressante, qui cachait dans la paume un autre glaçon. Et ce glaçon, lové ainsi dans la main, se mit à voyager lentement: voûte plantaire, talon, cheville, l'arrière de son mollet, pour arriver dans le creux du genou, hmmm frissons... et continuer en douceur son ascension sur la peau fine de l'intérieur de la cuisse. C'était froid et plaisant à la fois. Osé et dégoulinant. Le temps semblait s'allonger, comme un élastique sous tension. Elle eut envie de frotter ses cuisses l'une contre l'autre. Avant que le glaçon n'arrive à bon port, il avait fondu presque entièrement. La main était froide, la cuisse était chaude. Comme pour se réchauffer, deux doigts glacés osèrent effleurer son entre-jambe, et là... ils furent surpris de l'accueil. Sous sa jupe, Giulia ne portait pas de culotte. Terriblement satisfaite de sa coquinerie, et assez curieuse de la tête que pouvait faire le jeune homme sous la table, elle prit alors une gorgée de son cocktail, ah, oui! il était bon! Aussi onctueux que son sexe déculotté. Visiblement, pas le moins du monde découragés, les doigts glacés, fourrés entre les grandes lèvres, étaient en train de fouiller ce refuge chaleureux. Le contact fouineur lui fit l'effet d'un feu d'artifice du 31 décembre. Elle écarta légèrement les genoux, comme pour dire "encore". La caresse fut relativement brève, mais experte. Giulia resta sur sa faim. Et elle aima l'idée d'en vouloir plus. Ensuite, la main glacée refit la chemin à l'envers, et chaque centimètre de peau ainsi effleurée se transformait en chair de poule qui ne trompait personne. C'était bon, très bon même. Totalement détendue et rassurée, Giulia confia son pied déchaussé à ce chevalier d'un autre temps, agenouillé à ses pieds. Ce fut un massage très érotique, très sensuel. Le jeune homme semblait connaître 1001 façons de caresser la plante du pied. Par effleurement, par petites pressions, par léger massage en rond... Sa langue aimait s'enrouler et chatouiller les orteils. Il alternait entre le souffle chaud et la glissade froide d'un autre glaçon. Hmm, ce jeune homme était très prometteur. Elle fit signe au barman: - L'addition, s'il vous plaît!" Au mot "addition" le jeune homme arrêta de l'embrasser, il remit rapidement la sandale en place, il referma d'une main sûre la boucle doré, et quitta sa cachette pour venir s'asseoir en face d'elle. Il avait le regard désirant, intense. Quand le barman arriva, il paya rapidement l'addition. Et puis, il se retourna vers Giulia, en souriant. Giulia l'observait: il était à l'aise, pourtant il avait bien senti le regard appuyé, mais il se laissait faire, tel un chat qui se laisse caresser. Elle aimait cette façon qu'il avait d'affirmer sa virilité là, naturellement, de façon simple, sans gaucherie feinte et sans extravagance inutile. Un mec prêt à perdre pied, par choix, par désir. Séduite, elle éclata de rire, quand il lui demanda enfin, d'un air presque mystérieux: "- On va chez moi ou chez vous?" *** Vous avez écouté Déferlante, le podcast du désir.