"Emma, jouir est un art" Vous écoutez Déferlante, podcast provocateur... de plaisir. Ah, mais ça fait un moment, dites! Je vous ai manqué? Pas trop? Si? C'est vrai? J'avais besoin de réfléchir sur l'avenir de notre podcast. Il faut se réinventer, n'est-ce pas? Ma réflexion n'est pas encore tout à fait finie, mais une chose est sûre: si vous avez envie de partager un fragment de votre intimité, une aventure sensuelle, une découverte érotique, alors... écrivez-moi. J'ai toujours voulu faire un podcast authentique, et, franchement, quoi de plus vrai que nos expériences de vie? Imparfaites, humaines, attendrissantes et surtout... réelles, inspirantes. Je vous invite à oser. Ecrivez-moi, vous verrez, c'est libérateur. Emma l'a fait. Ahhh, oui... l'épisode de ce soir est le 2e opus de la trilogie "Emma". Son titre? "Jouir est un art". Un art délicat, parfois perdu, souvent précipité. Souvenez-vous, à la fin de l'épisode précédent Emma rêvait d'une aventure avec deux hommes. Il arrive qu'une idée farfelue de prime abord, s'avère être finalement une formidable découverte. Un vrai rendez-vous avec soi-même. Merci Emma, de partager avec nous cette expérience de vie. Allons-y pour ce nouvel épisode. *** Un soir, dans ma boîte aux lettres de mon site préféré, je trouve un message. Nous sommes deux amis, Fred et André, et nous cherchons une femme pour relation à trois. Voilà Emma! Tu n’as plus qu’à répondre, à tester voir si c’est une annonce sérieuse ou pas. Nous avons échangé, puis un matin d'automne, nous nous sommes rencontrés. En vrai. On est partis faire une balade le long de la rivière. Au début, on a parlé de tout et de rien. C’est Fred qui a abordé le sujet, il en parlait simplement, librement. Il m’expliquait qu’André et lui avaient déjà eu une partenaire qu’ils gâtaient ensemble. Que parfois l’un l’avait pour lui tout seul mais qu'en général ils restaient ensemble. Cettea relation -là avait pris fin parce que la belle avait trouvé un prince charmant qui n’était pas prêteur. Et une relation sexuelle à trois, ça leur manquait. C’est Fred qui m’a convaincue de venir aujourd'hui, à ce premier rendez-vous. Avec ses petits yeux ronds, noirs, gourmands et sa moustache guidon, soignée et élégante. Me voilà, je suis au volant de ma voiture, et les pensées défilent dans ma tête. Non mais Emma, deux hommes? Ça va t’apporter quoi? Ben justement, je vais savoir. C’est pour ça que j’y vais. Et si quelqu’un l’apprend au travail? Non mais: no risk, no fun. Tu as déjà oublié? Et puis, ce sera mon secret. Avec André et Fred, on n’a rien en commun dans la vie, en dehors de cette garçonnière du 4e étage. Non, je n’ai rien oublié du tout. Alors, je descends de la voiture, et entre les cuisses, le désir me brûle. Un type me regarde passer. Il m'observe. Je me demande: "Mais ça se voit le désir ? Peut-être est-ce l’odeur ?" Heureusement les quatre étages sans ascenseur adoucissent un peu mes ardeurs, mais juste un peu. J’arrive essoufflée, la porte s’entrouvre. Ils m’attendaient tous les deux, impatients et excités. Je suis à peine entrée qu’ils me dévêtissent déjà. J’ai mis des dessous chics. J’aime la dentelle noire sur ma peau très blanche. Ils me caressent, et je me laisse faire. Leurs lèvres se posent sur ma nuque, sur mes épaules, sur mes seins. Ils me regardent, ils admirent la dentelle. Je suis un peu surprise par leur empressement, mais... lorsque ma robe glisse le long de mon corps pour tomber à mes chevilles, je laisse tomber aussi mes préjugés, mes retenues. Je leur dis simplement que nous avons tout l’après-midi. Ils ont tout préparé dans la garçonnière du 4ème étage. Le canapé s’est transformé en lit. Il y a du jazz en fond sonore. Et sur la table, une bouteille de prosecco, des flûtes et du chocolat. Enfin Fred m’embrasse, sa moustache est douce, son baiser aussi. Il est délicat, expérimenté. Tout autant que ses yeux, ses baisers me rassurent et ils m’invitent à me laisser aller. André ôte mon soutien-gorge pendant que Fred fait glisser la culotte le long de mes jambes. Je ne pense plus à rien, je suis "ici et maintenant", totalement concentrée sur mon corps, sur les frissons qui me traversent. J’ai les yeux clos, Fred écarte mes jambes, tandis que André suce mes tétons. Des doigts curieux détournent mon attention. Alors, je jouis, j’apprécie la douceur de ces deux hommes. Je m’allonge sur le canapé-lit enfin et ils prennent soin de m’installer confortablement. Ils m’observent, ils admirent mon corps, la douceur de ma peau. Et moi, j’aime être observée ainsi, il faut dire que je suis un peu exhibitionniste. Eux, ils ne se toucheront jamais sexuellement. Moi, je suis toujours au milieu. Ils sucent mes seins. André est très tendre, presque trop doux. Moi, je préfère Fred qui mordille, qui tire sur mes tétons. Quand il s’aperçoit que "son téton" est devenu très rouge, alors il change de place avec André. En même temps, des doigts s’activent sur mon clito, juste ce qu’il faut pour que je sois bien humide. Puis des doigts pénètrent mon vagin. Je ne peux plus bouger mes jambes écartées, chacun en bloque une. André regarde curieux comment Fred caresse mon intimité. Je me suis livrée à ces deux hommes, d’apparence très anodine. Les caresses me font jouir intensément, je crie de plaisir. André pense que Fred devrait déjà s’arrêter mais il répond: - Encore un peu… Elle va mouiller, elle va gicler partout, attends, tu vas voir! Et je mouille partout, je coule, je fonds de plaisir… Lentement il se retire, et j’ai soif… Je bois plusieurs verres d’eau. Je me sens bien, vivante, belle… Et là, André quitte la pièce. Je le suis des yeux et je me demande si tout est déjà terminé? Pendant ces moments de jouissances intenses, je perds toute notion du temps. Fred semble comprendre mon désarroi, et il est plein de ressources. C’est le « petits plus » des hommes un peu âgés, d'anciens ingénieurs. Ce sont de grands enfants et moi, je suis devenue leur plaine de jeux. Il sort alors sa caisse à jouets. Plugs, dildos mais surtout des vibros de toutes tailles, avec plusieurs vitesses, et des intensités variées. Curieuse, je regarde, ah oui, je veux bien ce plug argenté, un peu lourd. Oui, c’est lui qui va me le mettre. Je me retourne, en levrette, je lui offre mon cul. J’adore comment il me tartine littéralement de gel. Il masse mon anus et moi, je jouis. Parfois, je sens une claque sèche sur une fesse. Et puis, je sens le plug argenté et froid qui glisse en moi. J’adore, je soupire de satisfaction. Il joue avec, il le sort, il le rentre. Parfois c’est son doigt, qui vient me masser puis c'est le plug qui reprend sa place. Je jouis. Mais là, il déplace ses caresses, c’est la paroi de mon vagin qu’il vient caresser, qu'il vient exciter, là où on sent le plug. Quand il s’arrête, j’entends un petit bruit de moteur et d'un coup, mon clitoris prend feu. En quelque secondes à peine, l’excitation est insoutenable. Je ne supporte pas. C’est trop intense, trop fort. Je résiste, je n'arrive pas m’abandonner. Alors il change de vibro, l’autre est plus gros, mais les vibrations sont bien plus douces. Aussi, il m’apaise, il caresse mes seins, et mon ventre. André est revenu et il vient tout près de moi pour m’embrasser. J’apprécie ce contact humain qui vient rééquilibrer les sensations. Le vibro est sur mon pubis. André reprend mes seins en main, il écarte mes jambes, il masse mes cuisses, tendrement. Je sens une caresse chaude, bienfaisante sur mon ventre. Les vibrations sont devenues beaucoup moins intenses, elles stimulent mon clitoris doucement. Je soupire, j’aime ces sensations douces. Et puis André me pénètre et chaque va et vient est un plaisir. Oh mais là, il y a du nouveau, la bite de Fred est à portée de bouche. Elle est parfaite pour être sucée. Elle rentre entièrement dans ma bouche, j’ai la tête renversée en arrière et je le tête au rythme qu'André me donne. Je suis comblée, je suis remplie: le plug et deux verges. Au bout d'un moment, ils éjaculent sur mon ventre, sur ma poitrine. Et de nouveau cette indicible extase. Pourquoi ces moments doivent-ils s’arrêter ? C'est incroyable l’énergie que j’ai, à vrai dire, j’en voudrais encore. Pourquoi personne ne dit jamais oh combien le sexe peut être riche, varié, enrichissant ? Je reprends un grand verre d’eau. Ils trouvent ça drôle, que je carbure à l’eau. Et là, entre nous, un lien se tisse. J’y suis retournée souvent, dans la garçonnière du 4ème étage. Chaque fois, ces deux hommes avaient prévu une carafe d’eau et du chocolat, de petites attentions rien que pour moi! Les voisins ont dû m'entendre crier de plaisir, très certainement. Mais je reconnais volontiers avoir un côté exhibitionniste. Ah, mais c'est parce que... ces ingénieurs à la retraite, ils sont pleins de ressources! Ils connaissent leurs limites mais ils les compensent par leur imagination débordante et leur savoir-faire. Ils savent quand et comment une femme va gicler, ils lui caressent longuement le col de l’utérus, et ils l'emmènent plus haut, à chaque fois. Et puis, ils ont aussi des idées surprenantes: "- Dis, Emma, une prochaine fois, on te prendra en photos, toute nue..." Ce soir-là, avant de m'endormir, j'y repensais: - Moi? toute nue, exhibée, en photo? Oh oui. *** Vous avez écouté Déferlante, le podcast érotique qui vous met à nu.