Dans le corps de Guillaume Vous écoutez Déferlante, podcast agitateur... d'émotions. L'épisode de ce soir est le 5ème de la très belle série de récits intimes, exclusivement consacrée au corps masculin, à ses ressentis, à ses craintes. A ses émotions. Je voulais en savoir plus sur le corps masculin, alors j'ai posé quelque questions, et des hommes m'ont courageusement confié leur histoire... Et dans "confier" il y a confiance. Alors, je tiens à remercier Guillaume, de m'avoir raconté son expérience, atypique, assumée et tellement attendrissante. J'espère que ces récits intimes, sincères, parfois crus permettront aux femmes de mieux apprivoiser la partie cachée de l'iceberg des émotions masculines. Allons-y, pour ce nouvel épisode. *** Mes premiers émois corporels, ils ont eu lieu en pleine adolescence, via des revues et des films érotiques. Les femmes y étaient pulpeuses, avec des dessous fins et satinés. Cela m'excitait, très vite je me suis caressé, instinctivement, sans vraiment savoir ce que je faisais. J'y ai pris beaucoup de plaisir et j'ai naturellement continué à me masturber régulièrement. C'était une masturbation plutôt joyeuse, même si... assez vite, j'ai eu envie de plus. A ce même âge, la question de plaire ou de déplaire était au centre de toutes mes interrogations. Je sentais que je plaisais à certaines qui ne me plaisaient pas, alors que que je ne plaisais pas à celles à qui j'aurais aimé plaire. Dur-dur de se rassurer alors, si l'on a un corps plaisant ou pas. J'ai eu quelques émois avec des jeunes filles de mon âge mais rien de très troublant. Il m'a fallu attendre les années de lycée pour plaire à une fille qui était déjà prise et qui n'envisageait pas de quitter son copain d'alors. Nous nous voyions en cachette, le soir après les cours, ou le mercredi après-midi chez elle. Ensemble, nous avons découvert les caresses sur nos corps à travers les vêtements. J'ai découvert ainsi que je pouvais bander des heures sans aucun souci, et que je mouillais mes sous-vêtements de façon systématique. Cela m'a également permis de découvrir que... l'absence d'éjaculation, après deux ou trois heures de caresses, ah... faisait un mal de chien! Je ne pouvais m'empêcher de rentrer rapidement pour me branler et jouir seul chez moi en pensant à elle. Ah, la découverte de la frustration sexuelle déjà. Ce petit jeu a duré pendant de nombreux mois, puis elle m'a quitté. Mais, c'était une jolie brune aux yeux verts qui plaisait beaucoup alors je me suis dit que si j'avais eu la chance de partager quelques moments avec elle, c'est que mon corps devait plaire. Je n'ai jamais eu de problèmes physiques avec mon corps. J'ai toujours fait un peu de sport, même si mon côté un peu gauche ne me permettait pas d'être totalement serein. Quelques années plus tard, jeune adulte, j'ai rencontré une femme 6 ans plus âgée que moi. Elle m'a fait découvrir l'amour. Elle m'a tout montré: ce fut ma "première fois" pour beaucoup de choses: la première fois avec une femme, la première fois qu'une femme me suçait et m'avalait, la première fois que je léchais une femme. Un vrai bonheur qui n'a duré que deux mois, car les hasards de la vie nous ont séparés. Mais je me suis rendu compte que je pouvais plaire, que je pouvais faire jouir quelqu'un d'autre, et je me rappellerai toujours de sa remarque, la toute première fois: "tu tiens bien, pour quelqu'un qui ne l'a jamais fait"... Sans doute est-ce le meilleur compliment pour un jeune homme n'ayant jamais couché avec une femme. Quel bonheur de se laisser aller, de laisser son corps suivre toutes les envies et de tomber amoureux. Même si cela n'a pas duré, comme toutes les rencontres, elle a été d'une grande importance. Quelques années plus tard, j'ai rencontré celle qui partage mes jours depuis de nombreuses années. Le fait de gagner en maturité m'a permis d'aller au bout de ce que je peux lui donner et d'apprendre vraiment à jouir et à faire jouir. Par exemple, dans nos jeux érotiques, nous avons découvert il y a peu que j'aimais beaucoup le plaisir anal. Ma femme me sodomise avec un gode depuis quelques temps. C'est un plaisir "honteux" pour un homme, du moins je le ressens ainsi. J'essaye de me détacher de la honte, vu le plaisir que j'éprouve et vu le plaisir que ma femme en prend, en le faisant. Se faire pénétrer demande une grande confiance en soi et, franchement, cela m'a paru encore plus difficile que de faire l'amour pour la "première fois". Au final, nous sommes ravis de découvrir de nouveaux plaisirs et de nous faire confiance ensemble pour que nos deux corps ne fassent plus qu'un, peu importe la façon de les emboiter ! Nous sommes également entrés dans une relation "Maîtresse/soumis" où ma sexualité lui appartient. Cela m'a permis de redécouvrir la frustration de mes premiers émois et le fait d'être terriblement excité, pendant des heures, voire même des jours. Un retour aux sources, en quelque sorte... C'est peut-être un paradoxe à première vue, le fait d'avoir une sexualité épanouie, ouverte à des pratiques plus osées... et d'avoir aussi adopté une relation Dominante/soumis, basée sur des règles assez strictes. Finalement ce n'est pas si antinomique. Notre relation D/s nous permet sans doute d'aller plus loin dans nos envies et de les assumer plus pleinement que si nous étions dans une relation classique. Cela permet de lâcher prise et, en ce qui me concerne, de ne plus me poser de questions, de me laisser vivre mon plaisir, tout entier. Ma Maîtresse veut me sodomiser? Hmm, je ne me pose pas 10 questions, elle a envie de moi... et moi, j'ai envie de lui donner envie encore... Donc cela nous permet de jouer. Au final, cela nous fait jouir tous les deux et nous permet d'aller un brin plus loin, encore et encore. Certes, nous avons des règles mais au fond, ce sont des limites pré-établies et pour lesquelles nous échangeons beaucoup, des limites que nous repoussons peu à peu. Pas certain que tout cela soit si paradoxal. Depuis notre relation D/s, je n'ai jamais eu envie d'une autre personne en tout cas, pas forcément d'une autre femme. J'ai le fantasme de rencontrer un autre homme, de pouvoir le sucer et de jouer devant ma Maîtresse ainsi. Et nous avons le fantasme que Maîtresse puisse se trouver un amant et jouer avec lui devant moi. La regarder prendre du plaisir, ce plaisir qu'elle m'interdirait de fait. Pour le moment, c'est encore au stade de fantasme mais nous espérons passer à la réalité, dans quelques temps. Bien entendu, je regarde les femmes qui me plaisent. Mais de là à en avoir envie, il y a un pas que je n'ai jamais franchi. De plus, je sais que Maîtresse ne serait pas forcément très favorable à ce que je fréquente d'autres femmes. Cela me convient, et je suis trop satisfait de ce que j'ai, pour aller chercher ailleurs. Si un jour Maîtresse souhaite que je rencontre ailleurs, nous verrons... mais l'idée ne m'a pas vraiment traversé l'esprit. Nous sommes davantage tournés vers un amant pour Maîtresse. Et le nirvana serait de trouver un homme que je puisse sucer pour le préparer, avant ses jeux avec Maîtresse. Il deviendrait alors notre amant commun, cela me permettrait de tester ce fantasme et de faire plaisir à Maîtresse. Difficile de trouver une licorne, mais je ne désespère pas. Le temps nous permettra sans doute d'y arriver. Alors, mon corps, comment est-il? Après 40 ans d'usage, mon corps n'a pas trop changé. Toujours grand, jamais musclé, un peu de ventre alors qu'il y a peu... il était d'une finesse sans détours. Des fesses rebondies, certaines diront des "fesses de femme". De grandes mains, un grand buste. Il n'est pas parfait, mais il me porte alors j'essaye de l'entretenir, même si je ne fais pas assez de sport. Mais quand je m'y remets, il répond présent et j'arrive à rapidement perdre les kilos en trop. Mon corps a toujours été très fin, il a pris un peu de ventre, de fesses et de cuisses. Mais, il essaye de se limiter et de toujours plaire à sa femme. Il a la crainte un jour de ne plus bien se maintenir et de se laisser aller. Il est narcissique quant à ses fesses dont il est très fier et il aime porter des strings pour le plaisir de celle qui joue avec lui très régulièrement. Il aime aussi se faire pénétrer par la bouche, par l'anus ainsi que se faire cravacher. Il découvre peu à peu le plaisir que peut lui apporter un peu de douleur, et s'abandonne totalement à sa partenaire de jeu, à qui il est soumis sexuellement. Il redécouvre la frustration de son adolescence, ce qui n'est pas pour lui déplaire. Et il se lâche complètement. Si je pouvais changer quelque chose? j'aimerais bien un peu plus de pectoraux et un sexe un peu plus long. L'espoir de prendre un peu plus de volume, dans tous les sens. A quoi ressemblerait mon sexe en photo, verge au repos? Ce serait un ensemble totalement épilé, une verge couvrant en partie le milieu de mes deux boules, le gland légèrement décalotté, pas très grand mais finalement assez esthétique, souligné par l'absence de poils. En érection, il prend une taille raisonnable d'une douzaine de centimètres. Il tire sur la gauche, il pointe bien vers le haut. Sa peau est très douce, légèrement plus foncée que le reste du corps. Cela lui a d'ailleurs valu, le surnom de “Ma Brune” donné par une charmante femme qui a eu le bonheur de le croiser. Le frein est complet ainsi que la peau qui l'entoure, elle laisse sortir un gland de bonne taille, bien rouge et si lisse... que certaines le prennent pour une délicieuse glace. D'ailleurs, l'ensemble de mon sexe est épilé pour se faire lécher partout, sucer souvent et jouir quand c'est possible. Le fait qu'il tourne à gauche a fait dire à plusieurs partenaires qu'il frottait bien à l'intérieur d'un vagin. Il est admis que sa taille est normale, mais dans une vie parfaite, 2 à 3 cm de plus n'auraient rien gâché non plus. Le désir n'est pas synonyme d'érection, tout comme l'éjaculation n'est pas synonyme de jouissance. Sur l'absence d'érection, ça n'arrive pas qu'aux autres. Il faut simplement passer à autre chose, il reste les doigts, la langue. L'essentiel étant de faire plaisir à sa partenaire et par la même occasion d'en prendre aussi, différemment. Ayant un côté très fétichiste, j'aime beaucoup les dessous chics, avec les porte-jarretelles en particulier. En parlant de poils, moi, je suis totalement épilé mais je n'ai rien contre le fait que ma partenaire ne le soit pas, bien au contraire. Avec l'âge, j'apprécie de plus en plus les chattes fournies et poilues. Par contre, si les poils ne me gênent pas partout, ils sont rédhibitoires quand ils sont portés en moustache, chez une femme! Mon corps a supporté les épreuves de la vie depuis 40 ans, mais rien de très grave. L'adolescence... à grandir trop vite, un sexe qui est vu comme étant trop... petit mais finalement, un ensemble qui tient bien. Il m'est apparu nécessaire de toujours prendre soin de lui, de maintenir un peu de sport sans avoir à en faire trop et surtout de ne pas devenir trop musclé, car je n'ai jamais aimé cela. Dans le même but de le conserver, j'essaye de faire attention à mon alimentation. De toute façon, le port quotidien du string ne supporte pas trop de gras... J'espère pouvoir l'entretenir longtemps comme cela, me muscler peut-être un peu plus? et faire en sorte qu'il plaise encore et toujours à celle qui partage ma vie! Alors, mon conseil pour les jeunes? Avec le recul j'ai envie de leur dire : faites confiance à votre corps. Il est comme il est, et à jamais il ne sera remplacé. Le mieux étant de vivre convenablement avec. Il est impératif de s'éloigner des représentations du porno qui ne reflètent pas la vraie vie, et s'éloigner aussie des pages de publicités. Aucun corps n'est parfait et ce sont justement leurs imperfections qui font leur beauté. Et surtout, si vous avez envie de tenter une épilation totale du maillot, allez-y! Et si votre anus vous fait peur parce que ça ne se fait pas d'y mettre un doigt ou mieux encore: de se faire sodomiser par sa femme avec un gode-ceinture... eh bien, vous allez passer à côté de quelque chose d'énorme! Sans doute, le meilleur orgasme de toute votre vie. Allez y doucement, mais ne vous gênez pas d'essayer des choses... soit seul, soit avec un ou une partenaire qui aimerait vous accompagner. Prenez votre temps, ne forcez rien et, surtout, donnez du plaisir! *** Vous avez écouté Déferlante, le podcast érotique qui vous met... à nu!