"Esprit libre" - épisode 9 du podcast Déferlante, le 22 juin 2020 (4min35). Vous êtes sur Déferlante, le podcast de vos désirs. J’aime les hommes droits dans leurs bottes. Ces hommes, qui entrent dans la vie d’une femme comme pour ouvrir les rideaux, pour laisser passer plus de lumière. A vrai dire, la lumière est déjà là. Ils ne font que la montrer, en plus grand, en plus fort, en plus lumineux. J’aime ces hommes qui n’ont peur de rien, surtout pas des sentiments. Ceux qui ont appris dans la tristesse, parfois même dans les larmes, que la peur est vraiment mauvaise conseillère et que l’amour est toujours victorieux. (latin) Amor vincit omnia. J’aime les hommes qui s’arrêtent un moment, quand tout tourne trop vite, pour demander un time-out. Une pause, une respiration. Un instant de silence, suspendu entre nous, comme pour trouver chacun sa propre vérité. J’aime les hommes qui savent faire font un pas de côté. Un pas à côté du tourbillon. Ou alors, un pas au centre, dans l’oeil du cyclone, là où il fait calme, là où on voit TOUT à la ronde. Autour et à l’intérieur de soi. Ah, oui.. j’aime les hommes qui ne paniquent pas. Qui se voient heurter par une Supernova et, au lieu de se recroqueviller, eh bien... ils veulent en savoir plus. Ils veulent comprendre. Ils ont ce courage-là. Des hommes qui n’ont jamais peur d’assumer, parfois dans la douleur, certes! Mais d’assumer, d'assumer le dos bien droit, la tête bien haute. Des hommes qui ont des jours « avec » et des jours « sans ». Et les jours « sans » les rendent vachement plus forts les jours « avec ». Des hommes plus attirés et plus attirants, pas parce qu’ils font 1m90... Mais parce qu’ils ont toujours parcouru la fameuse « extra-mile ». Ils ont compris que la beauté est dans l’oeil de celui qui regarde et que l’amour... ça peut faire mal. Et ils en sont grandis. Des hommes qui sont allés dans le désert et en sont revenus, le faucon sur leur épaule. Des 4x4 qui passent à travers tout, la rage au ventre, le doute en bandoulière et la bienveillance en étendard. Des couillus, des revêches, des teignes au coeur artichaut... hm... ça, c’est les plus beaux! Car ils portent leurs blessures en tatouage et leurs espoirs en battements de coeur. Ca résonne et ça s’entend de loin, bien plus fort qu’un tam-tam. Mais des hommes comme ça, hmm... ils sont rares. Alors, quand on les rencontre, eh bien... on les accueille dans son coeur et dans son lit, sans demander autre chose. On sait qu’ils ont la droiture nécessaire pour assumer leurs sentiments. Ou leur absence. Non, non, non... un esprit libre, on le fait danser toute la nuit dans la lumière de la Lune. Et quand le jour pointe... on le libère, pour mieux le retrouver. Vous avez écouté Déferlante, le podcast du désir.