"Le cadeau d'anniversaire" Vous écoutez Déferlante, podcast provocateur de plaisir... L'épisode de ce soir est aussi coquin qu'il est spécial. Ce récit attendait son heure, sagement, depuis un an. J'y pensais régulièrement. Je le relisais, mais je savais que le moment n'était pas encore venu. Ce soir, si! C'est enfin le bon moment. J'espère que vous prendrez autant de plaisir à l'écouter, que j'en ai pris moi, à vous le raconter. Je voudrais souhaiter un magnifique anniversaire à celui qui a spécialement imaginé ce récit, pour Déferlante. Il se reconnaîtra. Il rougira, peut-être même qu'il bandera. Si vous voulez connaître la suite de cette histoire... vous savez ce qu'il vous reste à faire: d'abord, vous mettez plein d'étoiles au podcast là où vous l'écoutez, et ensuite, vous laissez un commentaire pour lui demander en coeur: -" Ah, mais c'était trop trop trop bien, on veut la suite, on veut la suite!" Il n'aura pas le choix, attendri, il l'écrira... pour vous et pour moi. Bon, allons-y pour ce nouvel épisode. *** Il est 19h20, je m’apprête à frapper à la porte de cette chambre d’hôtel luxueux, et mon cœur s’affole. Aujourd’hui j’ai 40 ans et j’ai beau prendre mes airs détachés, faire comme si cela ne me touchait pas, comme si ce n’était qu’un chiffre sans aucune importance, en fait, je le ressens. Je ressens cette urgence du temps qui court devant moi. Il ne reviendra jamais, il poursuivra sa course effrénée, aussi inéluctablement qu’un astre autour de son soleil, jusqu’à l’implosion de l’univers. Moi, je peux me retourner en arrière. Moi, je peux voir. Voir tout ce que j’ai fait: la somme de toutes ces petites choses, ces choix minuscules, ces pas insignifiants qui m’ont amené à être là... aujourd'hui, devant cette porte. Mais je peux voir surtout tout ce que je n’ai pas fait. Et l’angoisse du temps qui passe n’est rien d’autre que l’urgence de ce qui n’a pas été, et ne le sera probablement plus. Elle avait pris soin de me poser la question, quelques semaines auparavant, de ce que je voulais pour mon anniversaire, et, comme elle me connaissais bien, surtout de ce que je ne voulais pas. Comme chaque année, j’avais pris mon air renfrogné pour lui répondre que je n’avais besoin de rien, que pour moi c’était un jour comme les autres, que si elle voulait organiser quelque chose, elle le pouvait évidemment, mais que ça serait davantage pour son plaisir à elle que pour le mien. Souffler des bougies, ouvrir des cadeaux, être le centre d’attention, ce n’est PAS mon truc. D’ordinaire, cette réponse la faisait râler, nous nous disputions même parfois car elle se vexait. Cette année, étrangement, elle avait simplement souri d’un air mystérieux « ok, comme tu veux ». Ce matin, elle était partie tôt. En sortant de la douche, j’avais simplement trouvé sur le lit une petite boîte, et un mot: "Ce soir, je te veux à 19h30 précises devant la porte de la chambre de cet hôtel que j’ai réservée en ton nom. Tu trouveras le nom au dos. N’oublie pas ta carte bleue. Je te veux habillé élégamment mais pas trop, ni basket, ni costume. Je veux que tu prennes la boîte avec toi, mais je t’interdis de l’ouvrir. A ce soir." J’admets que le ton, inhabituellement froid, de ce message m’avait surpris et participait probablement à ce léger sentiment d’appréhension qui m’avait étreint toute la journée. Je n’avais cessé d’y penser, au gré des réunions et autres appels téléphoniques qui avaient rythmé ma journée. Quelques mois auparavant... (ou était-ce quelques années? fichu temps qui passe!) nous avions pimenté nos ébats amoureux par ces petits jeux de rôles, coquins mais finalement bien innocents, de soumission à l’autre. Et sa façon d’être directive me rappelait un peu ces moments-là. Elle savait que j’avais aimé ces petits scénarios, ses initiatives… était-ce cela qu’elle avait en tête? Pour mon anniversaire? Je ne me rappelle plus pourquoi ces jeux s’étaient arrêtés. Le temps sûrement, la routine, la fatigue… Quand je compare ce que nous avions été au lit à ce que nous sommes devenus aujourd’hui… pfff. Enfin ce que nous sommes devenus… soyons objectifs, ce que JE suis devenu. Dans le temps, j’étais fougueux et passionné. Un jour sans lui faire l’amour était un jour de perdu. Son corps était une source intarissable de découvertes et d’émerveillement. Mais maintenant… Maintenant, je la connais sur le bout des doigts, je sais ce qu’elle aime, et comment elle l’aime. C’est pratique quand on est fatigué, c’est confortable. Il suffit de… et hop le tour est joué, un gros dodo et à la semaine prochaine... Fichu temps qui passe… je ne sais même pas pourquoi on continue de le faire. Je lui ai dit d’ailleurs, une fois quand on se disputait: "- Et si c’est si nul de faire l’amour avec moi, pourquoi tu continues? Trouve toi un amant, avec lui tu seras satisfaite". Bref... j'espère que ça n’est pas une soirée de sexe volcanique qu’elle a voulu m’organiser, parce que je me connais, elle va visiter l’Auvergne. Enfin... peut être pas, quand même. Après tout, l’hôtel est quand même très classe, il s’agirait de faire honneur. Et puis l’idée de croiser demain matin les regards fatigués et réprobateurs après une nuit sans sommeil de tout ces vieux coincés que j’ai croisé en bas dans le hall d'entrée c'est une idée plutôt amusante… Elle est quand même sexy ma femme. On pourrait dire que je suis le bel escort-boy, que sa riche cliente aurait choisi sur catalogue, pour une nuit de débauche, après avoir commandé du champagne. C’était quand la dernière fois que je n’en ai pas bu directement à la source? Il y'a au moins une chose qui n’a pas changé avec le temps, la cyprine reste le seul ingrédient capable d’améliorer le champagne. Hmmm oui... l’idée me plait, je commence même à bander. La soirée n’est pas si mal partie en fait. Finalement, c’est ça la vie, il faut toujours la regarder du bon côté. Évidemment, je n’ai pas ouvert la boîte. J’aurais bien été incapable de refermer à l’identique le papier sobre qui l’entourait. Elle le savait probablement, c’était calculé de sa part, elle me connaît trop bien. Evidemment que si j’avais pu le faire sans être pris, ma curiosité aurait été la plus forte. Je l’avais secouée pour voir si ça pouvait me mettre sur la piste mais non. Tout ce que j’ai pu en déduire c’est qu’il y avait quelque chose dedans. Bien joué "Captain obvious"! Je frappe à la porte. Je suis un petit peu en avance, mais bon, je ne vais pas rester planté la. J’entends le bruit sourd des pas qui se rapprochent, la porte s’entre-ouvre. "- Qu’est ce que tu fais là?" Je ne vois que son visage qui se dessine a contrejour, et son épaule droite nue, sur laquelle roulent encore quelques goutes au creux de sa clavicule, mais la dureté de son ton me prend au dépourvu. Je balbutie, surpris. Sans même me laisser le temps d’articuler quelque chose d’audible, elle enchaîne: "- J’avais dit 19h30, il est 19h30?" - Ben… non mais… - Si je dis 19h30, c’est 19h30, pas avant, et surtout pas après. Donne moi cette boîte!" éberlué, je m’exécute. - Maintenant mets toi à genoux. - Ici? Mais, non mais… - J’ai dit à genoux! Tu vas attendre ici que je vienne te chercher, ça va peut être t’apprendre à obéir. - Mais non, mais il y'a des gens, je ne peux pas... Elle ouvre la porte complètement pour se mettre face à moi, ses yeux dans les miens. Elle est nue à part une culotte, elle sent la crème fraîchement étalée, et cet aplomb lui donne une autorité irrésistible. "- N’aggrave pas ton cas. Je t’ai dit à genoux, tu te mets à genoux." Sans plus réfléchir, je m’agenouille devant elle. Mes yeux sont maintenant à la hauteur de son nombril, et la perle qui s’y trouve me lance un éclat de lumière au moment où elle me tourne le dos, juste avant que la porte ne se referme devant mon visage. Le moelleux de la moquette du couloir vide me fournit tout de même une once de confort dans une situation pour le moins embarrassante. J’écoute Les Échos de la vie autour de moi: claquements de porte, éclats de voix, des pas qui résonnent ci et là. Je me cherche à peine perdue une justification au cas où quelqu’un m’apercevrait, et une raison qui pourrait paraître logique. J’ai fait tomber ma carte et je la cherche? On voudra m’aider… Je me repose 5 min, avant de reprendre ma route? L’absurdité me fait sourire. Je pourrais aussi simplement me redresser rapidement, mais elle pourrait ouvrir juste à ce moment là, et l'interpréter comme de la rébellion. Elle avait l’air si déterminée, je ne crois pas que ça soit LE soir à se rebeller. Je suis un peu plus au clair sur ce qu’elle prévoit pour moi ce soir. Visiblement, je suis là pour obéir, et les petits papillons qui s’agitent dans mon ventre m’obligent à reconnaître que ça me plaît. Au moins maintenant je sais pourquoi mon cœur bat si fort. J’entends le bruit métallique de la porte de l’ascenseur qui s’ouvre derrière l’angle du couloir, et des voix, un rire franc de femme, leurs pas qui se rapprochent, mon cœur s’emballe... Le cliquetis de la serrure électronique d’une porte, ouf je peux respirer… Mais je me demande ce qu’elle fait dans cette chambre. Je guette le son de ses pas qui viendraient me libérer de cette attente. C’est paradoxal d’ailleurs, je suis bien plus libre ici qu’à l’intérieur. Je pourrais simplement me lever et partir, me lever et frapper à la porte, je pourrais tout faire... mais non, je ne bouge pas. Je préfère attendre qu’elle vienne me chercher, me prendre et qu’elle m’emporte, qu’elle me capture définitivement dans son monde. Je suis librement prisonnier de ma femme, de ma curiosité, de mes vices. Me voilà perdu dans mes réflexions lorsque la porte s’ouvre. Le courant d’air me renvoie des effluves sucrés de soins de peau. Ses jambes qui dépassent de son peignoir blanc sont luisantes, fraîchement épilées, les ongles de ses pieds soigneusement vernis d’un rouge écarlate. D'ordinaire, je ne suis pas particulièrement fétichiste, sauf dans ces périodes de soumission. Elle le sait, c’est un message de plus. Elle s’est mise en scène pour que mon attention soit attirée dessus "oui, j’ai pris mon aprèm pour m’occuper de moi." Sa voix était plus douce, son ton plus espiègle: - Ils te plaisent comme ça, n’est ce pas? j’entends son sourire provocateur qui me toise, mais je n’ose pas lever les yeux. Je fixe ses pieds et je suis irrésistiblement attiré. Je voudrais les embrasser, les caresser, et je me sens bander en les imaginant s’approcher de mon entrejambe. J’arrive un souffler un: « oui, ils me plaisent ». Taquine, elle fait bouger ses orteils « Oui…? » Je me force à reprendre un peu de contenance: « - Oui, ils me plaisent » je répète plus durement. « - Oui... qui? » « - Oui Madame, ils me plaisent terriblement ». Elle avance son pied droit sur la pointe pour mieux me le faire admirer, sa voûte se cambre, je veux le prendre dans mes mains. "- C’est vrai qu’elle a bien travaillé..." fit elle d’une moue satisfaite. C’est alors que j’aperçois un détail qui m’avait échappé de prime abord. Derrière ses jambes, suite au mouvement de son pied, un fin trait de cuir s’est mis à balancer doucement, la boucle qui le termine frôle les boucles de la moquette. "- Je sais ce que tu regardes maintenant... tu la veux ?" « oui Madame », "- Tu la veux vraiment?" « oui Madame, s’il vous plaît ». Je suis maintenant tellement fasciné et obnubilé que j’en oublie le monde extérieur, je veux ce collier, je veux cette laisse, il faut que je lui appartienne, plus rien d'autre ne compte. Un rayon de lumière vient traverser le corridor plongé dans la pénombre, illuminant d’un trait ses pieds, quand une porte s’entre-ouvre. Des voix étouffées résonnent vaguement dans le brouillard de mon esprit, et Sa voix, claire, unique, "- Prouve-moi que tu la veux, embrasse mes pieds, demande la." Je me prosterne. A genoux, les deux mains en appui sur le sol, je la vénère. Je pose sur la peau claire de son pied, juste sous la cheville, légèrement sur le côté, un premier baiser, léger. Je sens sur mes fesses le tapotement du bout de la laisse qu’elle laisse pendre "- Remonte ces petites fesses, cambre-toi , tu peux faire mieux que ça." J’écarte un peu plus les genoux, je recule le bassin, je creuse mes reins. "- Mmm c’est mieux comme ça, tends bien ce petit cul." J’embrasse maintenant ses pieds avec une tendre passion, des chevilles aux orteils, du droit au gauche. Le rayon de lumière s’est élargi et éclaire la scène, mon visage, ma dévotion "- S’il vous plaît Madame, je rêve de ce collier, je vous en supplie, passez le moi." Je suis en transe, à bout de souffle, animal. Je tends mes fesses comme une chatte en chaleur qui essaye d’attirer les caresses, je vibre. En tournant la tête pour lécher le côté de son pied, je les aperçois, comme figés dans l’embrasure de leur porte, maintenant grande ouverte. Ils doivent avoir une trentaine d’années, un jeune couple, élégants, pomponnés pour sortir. Ils nous regardent, elle debout, à peine vêtue, moi… je lis la stupéfaction dans leurs yeux Je reprends brièvement ma lucidité en imaginant leur étonnement devant ce spectacle. Je me redresse, je ne sais plus quoi faire, dois-je me relever, faire comme si de rien n’était? « - Reste concentré! » Elle me rappelle à l’ordre, se réapproprie mon attention. Je la regarde, et la vie reprend son cours. Le couple referme la porte, j’entends leurs chuchotements amusés, leurs rires, mais surtout, je le vois lui... ce collier qui s’approche de moi, ses mains qui viennent contourner la tête, je sens la douceur du cuir sur la peau, j'entends le tintement des boucles. Et le couple, ils passent dans le couloir. Je tourne la tête instinctivement pour les regarder, lui regarde ailleurs, visage fermé, alors qu’il me semble lire un amusement complice quand son regard à elle croise celui de Madame. Madame se rapproche et colle ma tête sur son ventre en leur lançant un « bonne soirée » jovial. "- Merci, à vous aussi!" répondit-elle en pouffant. Je n’ai pas honte, au contraire, je me sens encore plus soumis, comme si leur regard, le fait que cela soit public légitimait la domination. Tout au plus, je peux me dire qu’ils n’avaient pas envie d’assister aux jeux sexuels des autres, mais qu’importe, ils s’en remettront. Ca leur fera peut-être un sujet de discussion à table. Et si j’ai bien interprété le regard de la jeune femme, peut-être même un sujet de discussion au lit. Nous sommes maintenant dans la chambre. Elle m’a enfin fait entrer et je suis toujours à genoux, au pied du lit, à l’endroit qu’elle a désigné comme MA place. Je tiens dans ma bouche la poignée de la laisse qu’elle m’a donné à mordre "pour ne pas qu’elle se salisse au sol." Je la distingue dans le reflet de la fenêtre, elle est de dos. Son peignoir glisse de ses épaules, comme dans une publicité pour du gel douche. Je vois sa nuque, son dos, le creux de ses reins, ses fesses. Elle passe dans la salle de bain. J’en profite pour visiter la chambre du regard: elle est cossue, moderne, avec un grand lit drapé de blanc. Pas vraiment de charme, mais le luxe moderne. Deux paires de talon hauts traînent au sol, une noire vernie, une marron ouverte à lanière, le jean de ce matin sur la chaise. La valise est grande ouverte sur le lit, mais trop haute pour que je puisse voir ce qu’elle contient. « Viens ici », elle m’appelle. Je réfrène le réflexe de me lever et je la rejoins à quatre pattes. Elle se maquille, penchée en avant sur la pointe des pieds, le bassin en appui contre le lavabo pour être au plus près du miroir. « Debout, enlève le bas » Je défais mes lacets avant de me lever. Je l’aperçois qui me guette du coin de l’œil. Je déboucle ma ceinture je fais glisser mon pantalon, dans un mouvement que j’essaye sensuel. « J’apprécie l’effort mais je ne t’ai pas demandé un striptease » dit-elle en souriant, occupée à lisser ses cils. « Et j’ai dit tout le bas ». Je termine penaud d’enlever chaussures, pantalon et caleçon, et je me trouve donc nu, debout, simplement vêtu de ma chemise dont le bas s’écarte légèrement pour laisser passer ma verge reposée mais gonflée d’envie. « Qu’est ce que tu penses de mon cul comme ça? Tu ne te verrais pas t'approcher, me pencher un peu plus comme ça, m’écarter les jambes comme ça (elle mime le tout en même temps), passer tes doigts entre les lèvres pour voir si je mouille assez pour que ta queue coulisse bien? Peut être même comme ça » et elle pose un genoux sur le lavabo, je vois maintenant parfaitement sa vulve, ses lèvres, ses fesses, son petit trou…. « Oui, je vois que ça te plaît… » Elle se retourne et se rapproche, attrape ma queue bandée en me regardant dans les yeux, et la branle lentement en la serrant juste un peu trop fort. «- Oui je vois que ça te plaît, que tu la planterait bien, ton érection dans ma petite chatte… mais ce soir, je ME fais plaisir » dit-elle mystérieusement, en me lâchant et retournant vers le miroir. Je reste pétrifié, à demi-nu, la queue palpitante dressée entre les deux pans de ma chemise, toujours la laisse entre les dents, j’ai la bouche sèche et l’esprit dans un grand 8. Je voudrais me saisir de cette impudente-là, contre ce lavabo, lui montrer à quel point j’en ai envie. D'abord, l’empoignade par les hanches, les ramener vers moi, la maintenir d’une main par les cheveux et lui mettre ma queue. Oui, bien profond, d’un coup, faire claquer mon bassin sur ses fesses et lui arracher des cris de plaisir, la sentir dégouliner sur ma hampe, le long de mes couilles. Et puis jouir, me libérer, cracher en elle, bien au fond, la sentir trembler sous l’orgasme que je lui aurai arraché de toute ma fougue viri… « - Je sais à quoi tu penses mais ça n’arrivera pas. Va trouver la boîte que tu as apportée et attend moi au pied du lit, j’arrive » dit-elle en vérifiant la perfection des traits de ses yeux. Elle a lu dans mes pensées et elle m’a remis à ma place. Je m’exécute, fébrilement. La boîte est sur la table, je la prends avant de retourner m’agenouiller à ma place. Elle sort de la salle de bain, elle a renfilé son peignoir. « Tu peux poser la boîte sur le lit, et t’asseoir sur la chaise de bureau, tu peux prendre la laisse dans ta main, ça te soulagera. Comment s’est passé ta journée de boulot? Ton dossier avec l’assurance, ça avance? » Je suis complètement désarçonné par sa soudaine sollicitude et sa question. Mais comment peut-elle me parler boulot comme si nous étions un soir comme les autres à la maison alors qu’une pincée de minutes auparavant, je ne me rappelais même pas que j’en avais un moi, de travail... Autant me jeter une bassine d’eau froide à la figure! Je recolle les morceaux de mon cerveau, je reprends les choses dans l’ordre, j'organise mes idées « Oui ça avance, j’ai eu l’expert cet aprèm, le dossier suit son cours. Normalement on devrait pouvoir organiser une réunion à Paris dans quelques jours, j’attends la confirmation du client pour une date » « Ah, mais tu sais que le 8 tu ne peux pas » « Oui oui, je sais. Par contre j’ai passé la matinée en réunion sur l’évolution du système informatique, à un moment j’ai cru même que je piquais une sieste, je déteste ces réunions, pourquoi il faut toujours qu’ils fassent des PowerPoint de 3h qui reprennent systématiquement les 17 réunions précédentes, alors que la seule nouveauté de celle-ci prendrait à tout casser... 10 minutes?» Elle avait pris la boîte et l’avait déballée pendant qu’elle me faisait parler boulot, elle se tient maintenant devant moi. « Parfait, tu es prêt maintenant » dit elle, en se mettant à genoux devant moi, la boîte ouverte posée devant la chaise, de sorte que je ne puisse toujours pas voir ce qu’elle contient. Avant que je n’aie le temps de comprendre, elle avait écarté mes cuisses, fait coulé un liquide tiède sur mon pénis redevenu complètement flaccide, et l’avait glissé dans un fourreau métallique simplement fendu verticalement au bout. Tout en maintenant le fourreau en place, elle avait soulevé mes testicules, fait passer rapidement un anneau articulé comme une menotte dessous, qu’elle avait refermé au dessus de ma verge dans l’encoche du fourreau prévue à cet effet. Et le clic du cadenas me fait revenir à la réalité: je suis encagé. « - Ça c’est à moi » dit-elle avec un grand sourire, « et tes érections aussi. Enfin si tu en as… tu aimes mon cadeau? » « - Oui Madame » Je sens déjà que ma verge essaye de se trouver de la place, et qu'elle commence à forcer sans pouvoir se redresser, contrainte par la forme incurvée du fourreau. « - Je savais que te faire parler boulot ça serait le plus efficace, je n’ai pas de temps à perdre, mon planning est chargé. Au moins c’est officiel pour tous les deux que ca, ca ne m’est d’aucune utilité, puisque de toute façon tu t’en sers mal ». Elle se relève, et se dirige vers sa valise. Elle en sort une robe noire. La jolie robe légère que je lui avais offerte il y a quelque temps. Elle me plaisait dans la vitrine, avec son long décolleté, ses manches courtes, sa longueur qui décollaient ses jambes jusqu’au cuisses tout en restant portable à toutes occasions, et ce tissu si léger qu’on penserait qu’un simple petit coup de vent révélerait monts et merveilles. Elle l’enfile. La robe lui va comme si elle avait été cousue sur elle. - Elle me va bien n’est-ce pas? J’attendais la bonne occasion pour la porter. Tu aimes? Je suis suffisamment sexy comme ça? « - Terriblement jolie ». Je la regarde hésiter entre deux paires de bas elle en enfile un à chaque jambe pour comparer. "- A ton avis, des bas noirs ou chair?" « - Noirs à mon avis, Madame » - Mouais… je sais que tu n’aimes pas les bas chair de toute façon. Noir avec la robe, ça fait trop sombre, et puis il fait trop chaud pour des bas, j’en profiterai mieux sans. Après tout, j’ai pas souffert sous la cire chaude pour ne pas les montrer, mes jambes (sourire). Elle se rapproche de moi, pose la pointe de son pied sur ma cage. Ma queue se regonfle instantanément sous la pression, alors que je fixe sa jambe devant moi. Elle me scrute amusée: « - Tu rêves? Que se passe t’il » « - Pardon Madame » «- Enlève ce bas, je n’en porterai pas » j’avance mes mains, je les pose sur la toile à la fois douce et rugueuse du nylon, je remonte le mollet, derrière le genoux, je m’aventure sur la cuisse. Sous mes doigts, le tissu fait un léger bruit, j’arrive au liseré, je poursuis légèrement mon exploration sur la peau tendre du haut de la cuisse, je la sens frémir, et se reprendre sèchement en appuyant son pied, qui prend en étau mes boules entre la chaise et le métal, je gémis « - Reste à ta place ». Je roule doucement le bas sur sa jambe, je descends jusqu’au pied, qu’elle soulève, et puis, elle change de jambe. Je répète l’opération sur la seconde jambe, précautionneusement, toujours sous la menace de sa pointe, fermement posée sur mon intimité prisonnière. Je bande, du mieux que je peux, mais je bande. Des flots de sang traversent ma queue comprimée, et je la sens battre au rythme de mon cœur alors qu’elle joue ingénument avec le cadenas de la pointe de ses pieds. Elle se retourne. « - Referme ma fermeture éclair ». Le zip remonte le long de son dos. Je pense que je peux peut-être encore retourner la situation. Avec quelque baisers bien places dans le dos, sur la nuque, dans le creux du cou, si je la prends contre moi, elle se laissera sûrement aller, elle aura autant envie d’être prise que moi, j'ai envie de la prendre, on pourra ensuite aller là où elle a prévu qu’on aille, au resto peut être... Je la regarde s’éloigner dans un mouvement souple des hanches, j’ai laissé passer ma chance. Elle choisit dans la valise une culotte noire qu’elle enfile en remontant sa robe avec ce joli mouvement du bassin que les femmes connaissent, et qui nous rend... mais dingues! Puis elle revient vers moi, et s’assoit à califourchon sur mes cuisses. Elle m’embrasse. « - J’aime beaucoup te voir comme ça, ça me plait » Elle se fait chatte, panthère, elle ronronne dans mes oreilles. « Quand j’imagine ce qu’il va se passer ce soir, ça me… hmmm » En même temps qu’elle parle, ses mains passent sur mon torse, descendent le long de mon ventre, sa main droite trouve la cage et la fait soupirer d’aise. De la main gauche, elle prend la chaîne de la laisse, l’écarte vers mon dos, en tirant bien pour me faire pencher la tête en arrière, et vient alors poser des baisers enflammés dans mon cou, entre le collier et ma clavicule, tout en caressant ma bourse gonflée de l’autre main. Ma queue me fait mal, je voudrais qu’elle s’empale, je voudrais qu’elle monte et descende, quelle coule sur mon bas-ventre et que nous jouissions ensemble. Elle relâche la chaîne et entreprend de déboutonner ma chemise, en gémissant doucement de gourmandise au creux de mon oreille. Son bassin ondule contre mon ventre, je sais qu’elle se masse le clito sur moi. J’essaye de me redescendre de quelque millimètres sur la chaise pour lui donner plus de surface, je voudrais lui empoigner les fesses pour la coller toujours plus à moi, mais ses hanches me sont interdites et tirent légèrement sur la cage dans leur mouvement arrière. La chemise complètement ouverte, elle joue de la pointe de ses doigts sur les tétons, déjà durs et dresses. La sensation est incroyable de douceur tant ils sont sensibles. Elle se relève et me toise « - On dirait que ça te plaît aussi. La cage semble un peu petite maintenant. Tu as envie de me baiser, hein? Ça fait longtemps… » Elle attrape mes tétons entre ses doigts et les pince. Fort, de plus en plus fort. « - Dis le moi, tu as envie hein, tu veux me baiser! » « - Oui Madame, j’ai envie, je veux vous baiser » - J’ai envie d’être baisée ce soir. Envie d’être baisée à fond, comme une chienne en chaleur, tu le sais? - Non Madame, je ne le savais pas » - Maintenant tu le sais. Et toi, tu veux me baiser? Mais comment vas-tu me baiser comme ça? Tu ne sers à rien, tu ne peux même pas bander. Alors dis moi, comment je vais jouir? - Je ne sais pas, Madame. - Moi je sais, et tu le sauras bien assez tôt... *** Vous avez écouté Déferlante, le podcast du désir.