"Giulia" Vous écoutez Déferlante, podcast provocateur de plaisir. *** Giulia n'a pas encore 40 ans. Elle est grande, plutôt fine, brune. Née en France de parents siciliens. Le symbole même de la femme italienne, belle à faire tourner des têtes. A ériger des verges. Elle est à la fois intimidante, mais aussi terriblement féminine. Avec une sorte de sensualité qui suinte d'elle, mais qui peut aussi déferler en vagues. Le premier contact, c'était son parfum. Discret mais entêtant. On avait l'impression de reconnaître ses notes de tête entremêlées. Pourtant, autant d'hommes qui avaient caché leur nez dans son cou, et... autant d'avis différents sur sa fragance. Bizarrement, elle rappelait aux hommes un étrange mélange de leur "mamma" et de leur première masturbation, empreinte d'excitation. Giulia ne faisait rien à moitié. Quand elle écoutait, elle écoutait vraiment, quand elle regardait, elle le faisait intensément, elle avait une façon bien à elle de rire aux éclats et... au lit, elle était fraîche, naturelle, intuitive, désirante, pas le moins du monde préoccupée par l'idée de plaire. Mais elle plaisait, c'est tout. On avait envie de la posséder, de la faire sienne. De la garder tout près de soi. De la protéger aussi. Elle était ce qu'on pourrait appeler une femme entière. Libre. D'aucuns diraient carrée, en quête d'absolu. A ses 19 ans, elle était tombée éperdument amoureuse de son prof de philo, et deux ans après, elle l'avait épousé. Leur mariage durait depuis près de 15 ans. Avec des hauts, avec des bas. Dieu merci, leurs nuits étaient absolument sublimes. Il avait pour habitude de lui réciter des vers pendant qu'il la baisait. Il en était bleu, mordu, il l'avait dans la peau. Il adorait la regarder en pleine fellation, en train de le sucer, de le lécher pendant qu'il lui expliquait telle ou telle idée philosophique, juste avant de jouir abondamment dans sa bouche, en répétant en boucle: "je jouis, donc je suis." Mais ils n'avaient pas eu d'enfant. Lui, il ne pouvait pas. Ils avaient cherché à adopter, et la vie en avait décidé autrement. Giulia avait fait une croix sur son désir de maternité. Elle aurait été sublime, enceinte. Mais voilà, elle était heureuse, elle était aimée et elle aimait en retour, que demander de plus? Tout allait bien jusqu'à ce jour-là... Quand elle avait voulu lancer une machine à linge. Et qu'elle avait trouvé bêtement dans la poche de la chemise blanche à fines rayures bleues ce petit mot manuscrit, avec des fleurs dessinées et des coeurs, qui disait juste: "- J'ai envie de sucer ta grosse bite." On est d'accord, c'est assez vulgaire. Mais c'est aussi très intime. Une sorte d'intimité qu'elle ne partageait pas avec son homme. Ils avaient toujours eu des rapports passionnés, intenses, philosophiques, intellectuels et charnels qui étaient, d'une certaine façon... toujours élégants, respectueux. Poétiques. Pas vulgaires. Alors, elle se mit à répéter, presque en transe: "j'ai envie de sucer ta grosse bite". Et à force de le répéter encore et encore, elle se rendit compte d'une chose: ces mots la mettaient mal à l'aise. En érection, son mari avait une bite plutôt grosse. Et oui, elle aimait le sucer. Pourtant, elle n'avait jamais envisagé de le lui dire ainsi: "j'ai envie de sucer ta grosse bite". Elle avait toujours formulé son désir autrement. Visiblement, elle avait eu tort. Le soir venu, le mot était posé bien en vue sur la table à la cuisine. Pris par surprise, son mari avait d'abord bêtement nié, pour ensuite reconnaître que oui, bon, il sautait une étudiante, et oui,bon, leur truc durait déjà depuis 6 mois, et non non, non, ce n'était rien, vraiment rien d'important. Mais à vrai dire, si... il était peut-être un peu mordu, mais bon ce n'était que sexuel, et évidemment il n'avait pas du tout avec l'autre la même connexion qu'il avait avec elle, bla-bla-bla. Les trucs minables que les hommes racontent quand ils n'assument pas. Pendant une semaine entière, elle avait dû écouter ses monologues. et sa façon de s'empêtrer mollement dans des regrets, avant de lui dire calmement, mais froidement: " - Tu sais bien que c'est fini. Je le sais aussi. Parce que nous sommes civilisés, on continue comme si de rien n'était. On meuble la conversation, on remplit le vide. Mais la vérité est que désormais, je ne te désire plus. La faute à personne. C'est ainsi." Et trois jours après, Giulia avait trouvé un appartement, et elle avait déménagé. Dans la foulée, elle avait créé un profil sur un site de rencontres, et justement... elle avait commencé à faire pas mal de rencontres. Théo, un trentenaire beau comme un Dieu, mais totalement incertain de son charme, en proie à des doutes aussi épais que son érection. Au plein milieu de leur nuit ardente, il avait débandé. Rien de bien grave en soi. Sauf que ce contre-temps avait pris des proportions. Il s'en voulait. Il s'excusait. Il en faisait trop. Le cunni qui s'en était suivi avait été... presque artificiel. Sur-joué. Sur-léché. Elle avait eu du mal à ressentir autant d'émotions qu'elle était supposée ressentir, au contact de la langue si enthousiaste de Théo. Elle avait fini par simuler, pour avoir la paix. Pour y mettre fin, sans le blesser. Bref, la spirale les avait emportés et éloigné l'un de l'autre. Et au petit matin, malgré son envie dingue de le sucer, elle ne l'avait pas fait, à regrets. Il était reparti le regard triste, et le sourire de façade. Elle avait aussi rencontré Jean-Paul, même âge qu'elle, sans enfants, mais très désireux d'en avoir. Sa femme ne pouvait pas. Jean-Paul était marrant, il avait de la conversation, un petit côté bourru, mais il arrivait à la faire rire de bon coeur. Jean-Paul était dans le "faire": gagner beaucoup d'argent, voyager partout dans le monde, s'offrir des choses et des endroits sublimes, obtenir le meilleur service, partout où il passait... Par contre, c'était une carpe, pour les sentiments. Au bout d'un moment, ils étaient partis en week-end ensemble, Jean-Paul la trouvait sublime à tout bout de champ, il bandait comme un âne toutes les 5 minutes, mais il n'avait pas trop les mots pour exprimer son excitation. Il se foutait à poil en deux temps, trois mouvements, et il ne voulait la prendre qu'en levrette bien claquée, ce qu'elle aimait beaucoup par ailleurs, mais... au bout de quelque va et viens en elle, Jean-Paul avait déjà joui avec moult râles et des battements de coeur qui frôlaient l'apoplexie. Elle ravala ses soupirs déçus. Il s'était retiré d'elle, en lui tapant d'un coup une fessée bien sonore, probablement très content de lui-même. Ensuite, il s'était allongé sur le dos, au plein milieu du lit, jambes bien écartées, en lui faisant une place dans ses bras. Alors, elle s'était blottie tendrement contre lui, une jambe par-dessus sa cuisse poilue... pour l'entendre ronfler en quelque minutes à peine. Toujours éveillée, Giulia se disait: "tiens, on dirait un petit tracteur." Et là... soudainement hilare, elle avait pouffé de rire, et c'en était fini... de l'histoire avec Jean-Paul. Qui avait été adorable jusqu'au bout du week-end et qui semblait fort ému, en la ramenant chez elle, lorsqu'elle lui avait dit gentiment : "- Merci pour ce merveilleux week-end". - Ah, mais je suis bien content que cela t'ait plu, on va le refaire. "- Euh, non, je ne crois pas, tu sais." - Mais pourquoi? "- Je ne sais pas trop, je veux plus moi, je cherche à vivre une histoire d'amour tellement forte, que j'en viendrais presque à oublier mon nom." - Ah mais ça n'existe que dans les films, tu sais, ma chérie! "- Peut-être, mais je suis prête à tenter ma chance." - Dans ce cas, nous deux ça va être compliqué, car tu me sembles difficile à aimer. Sourire glacé, Giulia avait sèchement répondu: "- Je ne crois pas être difficile à aimer, non. Tu n'es pas libre, tu doutes de toi, tu ne te sens pas à la hauteur. C'est pour cela que nous deux ça va être compliqué!" Elle s'était jurée de ne plus jamais accepter des remarques du genre: tu es trop carrée, trop difficile, trop radicale... de la part de ces gens incapables d'assumer qu'ils n'étaient pas en mesure de lui offrir ce dont elle avait envie. Non mais... Elle n'avait pas menti, le week-end avait été merveilleux, malgré tout. Parce qu'elle avait pu comprendre une chose... La complicité qu'elle avait eu avec son mari ne reviendra jamais. Il était grand temps de réellement tourner la page, et redéfinir les petites et les grandes choses de la vie, qui allaient la rendre heureuse à nouveau. Ce samedi matin, elle était en retard pour son rendez-vous avec Gio. Son réveil avait sûrement dû sonner, mais elle avait sûrement dû taper dessus, en se retournant de l'autre côté du lit, bien cachée sous la couette. Pour finir, ce fut un rayon de soleil, qui dansait sur ses paupières, qui l'avait enfin réveillée. " - Cazo, je suis en retard, terriblement en retard." Il fallait la voir, belle, nue, bronzée, charnue, en train de courir dans tous les sens: d'abord à la salle de bain, pour faire couler son bain, ensuite à la cuisine pour lancer le café, puis au dressing pour choisir sa robe, et enfin à l'entrée pour chercher ses sandales, et de nouveau à la cuisine, pour éteindre le feu sous la cafetière qui sifflait. Elle releva ses cheveux et les attacha, avant de verser la café dans une tasse, en se disant, "je vais le boire dans mon bain, ça ira plus vite". Elle voulut le goûter, mais se brûla un peu la langue, quand soudainement, on sonna! Gio était déjà en bas, et elle, elle était encore toute nue, il lui fallait se décider, et vite... Pour finir, elle le fit monter, en lui criant: 2e étage gauche! Puis elle laissa la porte de l'appartement entrouverte, avant de courir à la salle de bain. Euh, bon... son bain était prêt, elle plongea dedans, en se disant, "je vais faire vite, très vite" Elle attrapa le savon, fit sa toilette rapidement, réussit à perdre le savon dans son bain, à éclabousser partout à force de l'attraper, avant qu'il ne lui saute des mains à nouveau. Tout ça était comique! Pour finir, le savon atterrit sur le joli tapis à côté de la baignoire. Pas la peine de l'attraper, qu'il reste là, il n'ira pas plus bas. Ensuite, elle cria joyeusement: "j'ai presque fini, j'arrive!" juste avant de se rincer. Enfin, elle sortit du bain. la fenêtre entrouverte laissa entrer un coup d'air, évidemment frissons et tétons dressés. Chair de poule. Rayons de soleil caressant les gouttes d'eau sur la peau mate. Elle sentait bon le pamplemousse. Avec le courant d'air, la porte de la salle de bain s'entrouvrit, imperceptiblement. Au milieu du salon, Gio ne put l'apercevoir que de dos. Brièvement, avant qu'elle ne disparaisse dans une immense serviette, couleur lavande. Il en fut ébloui, presque. Il ferma les yeux. Elle avait un cul de déesse. Il fut soudainement conscient de son érection. Il était là, sans bouger, droit comme un "I", bouquet de fleurs en main, avec l'image de ce cul divin estampillée sur sa rétine. Une image terriblement aguichante, et en même temps, innocente. Il aurait presque voulu être à même de "l'in-voir", tellement le désir le tendait, lui faisait mal. Quand elle fut enfin devant lui, belle, fraîche, cheveux relevés, il savait qu'elle était complètement nue sous le kimono en soie. Les tétons accrochaient son regard. Elle parla la première: - Je suis terriblement en retard, tu as eu du mal à trouver? Il ne répondit pas de suite, la vérité est qu'il lui avait fallu du temps pour comprendre ce qu'elle disait... Il voyait ses lèvres roses bouger, mais son cerveau était incapable de les lire. De comprendre les mots. Et il pensait en boucle: - j'ai envie de me perdre en elle". Giulia le regarda mieux, à vrai dire Gio était beau. Limite angélique. Il semblait respirer avec peine, et soudainement elle lut le désir et la peine dans ses yeux. Elle fut sûre et certaine qu'il bandait sa vie. Il lui tendit enfin les fleurs qu'il lui avait apporté. Elle le remercia, en se disant: "Dieu merci, ce n'est pas un bouquet savamment composé, juste des tulipes, comme je les aime" et en allant chercher le vase, le cordon de son kimono se défit. Ainsi relâchée... la soie glissa indécente, en dévoilant le haut de ses cuisses et la naissance des seins épais. De retour au salon, elle prit conscience qu'elle le désirait. Là, comme ça, sans autre artifice. Dans son bas ventre, Giulia ressentait comme une tâche d'huile chaude, qui grandissait d'elle-même, mystérieusement, et qui et semblait sur le point de dégouliner le long de ses cuisses. Faut croire que les deux désirs avaient trouvé leur terrain d'entente, silencieux, à peine dévoilé dans les regards. Gio s'approcha d'elle, il défit le chignon, et regarda ses cheveux sombres tomber sur les épaules. Ses yeux plantés dans les siens, il caressa du bout des doigts, à peine... la rondeur des seins à travers le kimono en soie. Tout s'enchaina naturellement, une sorte de chorégraphie, jamais répétée, mais terriblement juste, naturelle. Le t-shirt de Gio vola à travers la pièce, féline, Giulia lui glissa entre les bras, pour aller ouvrir un tiroir de la commode, et dans cette glissade ondulée, le kimono resta accroché dans les mains de Gio. Elle était parfaitement nue et belle. Elle alluma la musique, un air de jazz vaguement dansant. Quand elle revint vers lui, un préservatif en main, il ouvrait déjà sa ceinture et les boutons de sa braguette, elle déchirait l'emballage. Il chuchota: "donne-le moi, je l'enfile". Alors elle lui tourna le dos, et commença à chantonner dans le rythme et puis, elle se mit à onduler naturellement. Il vint se coller à elle, son érection contre ses fesses, une main enroulée serrée à sa taille, et il se mit à lui embrasser la nuque. Elle sentait bon... une femme libre, heureuse. En quelque pas de danse, il l'amena près de la table à manger. Et il la pencha, la voilà! coudes posés sur cette table. Il lui écarta les jambes, passa ses doigts contre sa vulve. Puis, il les porta à ses lèvres, pour la goûter. Elle avait le visage presque collé sur la table devant le vase, les fleurs. Dans son bas ventre, elle sentait que la tâche d'huile chaude grandissait encore. La verge siliconé et raide se frotta longuement à son arrière-train, puis entre ses cuisses, avant de se glisser en elle, lentement. Etrangement, Giulia eut envie de se rebiffer. Elle ondula encore son cul royal, glissa une main en arrière, pour empoigner la verge et lui montrer la voie à suivre. Etonné, Gio ne put s'empêcher de lui demander: "tu es sûre?" Elle eut ce mélange d'éclat de rire maîtrisé, et de soupir provocant, dont elle avait le secret. Dans l'esprit de Gio, le tam-tam hypnotique répétait en boucle: "- je vais me perdre en elle, je vais me perdre dans ce cul divin". Il y entra lentement, mais d'un seul coup, puis il attendit. Immobile. D'expérience, il savait que le cerveau oppose une résistance, question d'instinct. Une résistance primaire, basique, mais surmontable par la patience. Et en effet, au bout d'un moment, une fois l'appréhension surmontée, Giulia se remit à bouger doucement son derrière. Un mouvement simple, primaire, basique: faire coulisser son cul le long de cette queue épaisse, pour lui voler du plaisir, de l'extase. Ah, et cette folle envie d'en être remplie... Gio la laissa faire un moment; juste pour prendre ses marques, sentir son énergie, ses envies, ses limites. Puis, rassuré, il prit ses aises. D'abord, il empoigna tendrement mais fermement ses cheveux, qu'il tira en arrière. La voilà si cambrée. Rebelle un jour, rebelle toujours, Giulia chercha à s'en dégager. Le jeu venait de commencer. De la séduction à l'état pur. Il se retira d'elle, puis il la pénétra à nouveau d'un mouvement long et sec, comme pour lui rappeler: "le porteur de bite, c'est moi!" Tout en lui glissant à l'oreille: - Ton cul est divin. Et à ces mots simples, elle jouit. Façon salope. Je vous le raconte aussi simplement que c'est arrivé. Mais elle se mit presque à miauler, chatte en chaleur, si elle avait pu le faire, son cul aurait aspiré cet objet de plaisir, cette bite raide, cette chose maîtrisante, envahissante, remplissante. Et pour la toute première fois de sa vie, elle eut envie de se laisser faire, de plonger la tête la première dans ce mélange exquis de soumission rebelle, de plaisir brut, primaire, basique, sans vers déclamés, sans poésies récitées. Juste des râles. Rauques. De plaisir. Elle accueillit, vague après vague sa façon de l'enculer, en râlant comme un animal affamé. Affamé de ce plaisir qui n'en finissait plus... de la remplir. Quand il eût fini de la baiser, elle tremblait sur ses jambes, sa tête tournait un peu. Gio avait la bouche sèche, et il se sentait littéralement vidé. Il avait joui en elle sans retenue, sans pudeur, à gros jets de sperme chaud. Pour l'en remplir. Il se retira d'elle, il enleva son préservatif. Visage posé sur la table, Giulia tremblait encore comme une feuille, alors il l'attrapa de justesse, pour la soulever sans effort, et la déposer sur le lit, dans la chambre à coucher, baignée de soleil. Elle se roula en boule. Il ferma les rideaux et vint se coller contre elle. Pour la contenir dans ses bras, pour l'apaiser. Il la berça, comme on berce "un plus petit que soi". Bizarrement, malgré l'épuisement, il eut follement envie d'elle à nouveau, lorsqu'elle lui glissa à l'oreille, en chuchotant: "- j'ai envie de sucer ta grosse bite". *** Vous avez écouté Déferlante, le podcast du désir.